Après les préalables, le débat rentre dans le concret

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Les représentants de la majorité et de l’opposition se sont retrouvés vendredi pour le deuxième round du dialogue politique ouvert en début de semaine.

La séance est dirigée par le président du Ghana, facilitateur des pourparlers entre les deux camps.

Après l’étape des préalables exigés par les 14 partis de l’opposition et acceptés par le pouvoir, notamment la libération des personnes interpellés lors des manifestations et celles détenues pour leur implication éventuelle dans l’incendie des marchés de Kara et de Lomé (janvier 2013), les discussions devraient rentrer dans le vif du sujet.

Le gros morceau concerne la réforme constitutionnelle qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Les députés de la majorité ont adopté le projet de loi en septembre dernier. Ceux de l’opposition qui réclamaient ces évolutions n’ont pas pris part au vote.

Les opposants réclament un retour à la constitution de 1992 pour une raison simple. Ils pensent que dans sa formulation relative à la limitation des mandats il y a une opportunité pour demander le départ immédiat du chef de l’Etat ou au plus tard en 2010, terme de son mandat et l’impossibilité de se représenter.

C’est en réalité le seuil objectif de l’opposition et le seul dénominateur commun entre tous les petits partis regroupés par opportunisme au sein d’une coalition hétéroclite. 

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