A l’issue de la plénière qui s’est tenue ce mercredi 23 janvier, le bureau de la 6ème législature a été mis en place avec à sa tête Yawa Tségan. Elle devient ainsi le 13ème Chef du parlement togolais depuis Jonathan Sanvee de Tové jusqu’à Dama Dramani. Un grand pas vient d’être franchi. A quoi devrait-on s’attendre du côté du nouveau gouvernement ?
Depuis la démission de Komi Selom Klassou, ancien 1er ministre, le nouveau gouvernement semble faire l’objet d’un accouchement difficile. L’opinion nationale a le regard tourné vers le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. Plus encore que la composition du gouvernement, c’est celui ou celle qui le dirigera qui constitue un sujet à polémiques. Plusieurs noms sont cités comme favoris mais, l’élection d’une femme à la tête du nouveau parlement a déjoué tous les pronostics. Il y a donc urgence de redistribuer les cartes…
En effet, l’accession d’une femme au perchoir du parlement togolais relance le débat sur la représentativité de la femme dans le monde politique. Il y a quelques années, il serait difficile d’imaginer une femme aux commandes d’une aussi grande institution étatique. Cependant, l’on constate qu’aujourd’hui la place est faite peu à peu à la femme dans le cercle très select de la politique. Et, cela ouvre la voie à d’autres réformes liées à la lutte contre la stigmatisation de la femme.
Rappelons qu’au début du mandat social du président de la République, Faure Gnassingbé, celui-ci a promis de rendre effective la parité homme-femme dans tous les sphères de décision, essentiellement dans le domaine de la politique. Le n°1 togolais, aurait-il fait l’expérience des femmes politiques et obtenu satisfaction? Alors que l’opinion nationale ne s’est pas encore remise de la surprise de voir Yawa Tségan à la tête du parlement, certains observateurs annoncent déjà un coup de tonnerre lorsque le nom du prochain premier ministre sera annoncé.
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