Après Gerry Taama, Germain Meba subit les foudres de la diaspora togolaise

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Après Gerry Taama, Germain Meba subit les foudres de la diaspora togolaise

La rencontre de sensibilisation sur le Plan national de développement (PND) n’a pas atteint ses objectifs samedi à Paris en France. Pis, le président de la Chambre du commerce et d’industrie du Togo (CCIT) Germain Essohouna Meba et sa suite ont été littéralement humiliés. Saupoudrés.

Alors qu’ils étaient attablés pour encore une fois débiter par le menu les atouts du PND cher aux autorités togolaises, un Togolais, à l’identité inconnue à ce jour, a enfariné la délégation. Laissant ainsi un arrière-goût ocre dans la bouche des messieurs les sensibilisateurs. Ce coup de sang en rappelle un autre, celui dont Gerry Komandaga Taama, Président national du Nouvel engagement togolais (NET) a été victime à Bruxelles. Le président du NET tentait en juin 2018 d’expliquer les enjeux de la crise sociopolitique que traversait le Togo.

Mais ses prises de position et ses propos, insupportables alors pour un auditoire en courroux, lui ont valu de subir des jets d’œufs pourris. Après ce scénario, nul n’aurait parié qu’un autre, plus cocasse encore, verrait le jour. Des actes inciviques condamnables. Ils sont courant dans la diaspora africaine. Mais à y regarder de près, la réaction colérique de cet homme à l’égard de Germain Meba n’est que la miniature de ce que pensent des milliers de Togolais vivant à la diaspora du sulfureux système RPT/UNIR. De cette nullité de PND.

Si les contextes diffèrent l’un de l’autre, ces réactions épidermiques, nullement anodines, participent de la sourde colère qui gronde au fond de Togolais plus indignés que jamais. Hier c’est Gerry Taama, aujourd’hui Germain Essohouna Meba. Bien malin qui pronostiquera sur celui qui subira à son tour la rage légitime de Togolais qui en ont marre de vivre sous la coupe de la dynastie des Gnassingbé.

Toujours est-il que les autorités togolaises feront encore, un jour ou l’autre, objet de ce genre de réactions, tant leur gestion du pays continue de susciter colère et frustration. Pour revenir au PND, aussi bien les Togolais vivant au pays que ceux de la diaspora savent que le PND, lancé le 4 mars 2019 et parti pour 2022 n’est qu’un programme à la con. Faure et ses ouailles doivent sérieusement prendre conscience du mauvais accueil que leurs concitoyens leur réservent à l’étranger.

Ils doivent tirer leçon de ces incidents et changer de direction, afin que les Togolais se reconnaissent enfin dans un mandat qui n’a de social que le nom. Autrement, les Gerry Taama bashing et les Germain Meba bashing continueront de plus belle.

Source : www.icilome.com