Germaine Kouméalo Anaté n’est pas contente des réactions qui ont suivi son passage à la radio Victoire le lundi dernier où s’était prononcée sur le retour de la Constitution de 1992 et la récente marche des femmes de la coalition de l’opposition entre autres. Violemment critiquée sur les réseaux sociaux, la militante du parti Union pour la République (UNIR) a exprimé mardi son indignation sur la plateforme du « Communicateur Catholique ». Mme Anaté a dénoncé ce qu’elle appelle des propos hâtifs et injurieux à son endroit.
Pour l’ancienne ministre de la communication la plateforme « Communicateur Catholique » n’a de catholique que de nom.
« J’avoue que je ne me suis jamais retrouvée en tant que chrétienne. Elle est devenue une arène politique se substituant totalement aux hommes politiques… d’où les nombreux dérapages réguliers et les attaques de personnes », a-t-elle ajouté.
Mme Anaté rappelle qu’elle n’est pas du catholicisme qui s’arroge le droit de ne pas reconnaitre la liberté des enfants de Dieu, de tomber dans l’intolérance et les extrémismes et qui se substitue à Dieu pour dire qui est voyant et non voyant et condamner gratuitement.
« Ceux qui prennent des raccourcis pour interpréter avec leur vérité ce que j’ai dit et assume, c’est leur droit ; ceux qui croient que le statut de catholique Togolais est donné par l’opposition politique, c’est leur droit ; ceux qui simplifient le réel et le réduit à une seule couleur, et pensent que les responsables de l’opposition sont tout blancs et ne luttent véritablement que pour les intérêts communs, alors que tous les autres seraient les ennemis du peuple, c’est leur droit » a répondu la Directrice d’ISICA à ses détracteurs catholiques.
Germaine Koumealo Anate dit assumer ses propos tenus dans l’émission audi-actu et propose à ses détracteurs de créer un vrai cadre de débat d’idées hors du « Communicateur Catholique », la plateforme de réflexion sur la vie de l’Eglise et de la Cité pour en débattre longuement.
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