La détention de Kombate Garimbité, militant du parti politique l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) a fait réagir l’Amnesty International dans un communiqué publié mercredi.
En effet, Kombate Garimbité, a été arrêté le 04 avril à Yembour (Dapaong) après une réunion du chef du canton avec les parents d’élèves de la localité concernant les dégâts matériels causés lors des manifestations pour réclamer les cours supposés comme faits par les enseignants grévistes d’alors.
D’après Amnesty International, ce dernier a été mis aux arrêts pour avoir balayé du revers de la main la décision d’un responsable local qui sommait les parents de réparer les dégâts causés par leurs enfants.
« Suite à ces propos, il a été arrêté et accusé de troubles aggravés à l’ordre public pour avoir instigué les manifestations d’élèves», indique l’Amnesty International.
Et d’exiger sa libération : « Si Kombate Garimbité est détenu uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression de manière pacifique, il doit être libéré immédiatement et sans condition ».
A en croire Amnesty International, Kombate Garimbité a confié avoir fait l’objet de menaces et d’intimidations de la part des autorités locales pour ses prises de positions politiques. Aussi, a-t-il été contraint de signer un procès-verbal de plusieurs pages sans avoir pris connaissance du contenu.
L’organisation internationale des droits de l’homme, partant du constat que des opposants politiques sont constamment intimidés et les manifestations strictement interdites à Lomé et au Nord du pays, a convié les autorités à renoncer à ces méthodes rétrogrades.
« Les autorités doivent mettre un terme à leur campagne d’intimidations et d’arrestations arbitraires », a souhaité Amnesty International.
JA
Lomechrono.com