Lors du congrès extraordinaire du parti « Les Démocrates » tenu samedi dernier à Lomé, les responsables de l’opposition togolaise ont remis sur le tapis les causes des échecs répétés de la lutte pour la libération du Togo depuis les années 90.
A la Convention Démocratique des Peuples Africains- Branche Togolaise (CDPA-BT), l’on estime que ce sont les « incohérences politiques » de l’opposition togolaise qui sont à l’origine des échecs répétés de la lutte.
A en croire les responsables de la CDPA-BT, cette incohérence politique de l’opposition est caractérisée par une guerre sans cesse de leadership, une concurrence déloyale et une inorganisation totale de l’opposition dans son ensemble. Et le comble, c’est que tous ces déboires ont tout simplement permis au régime d’imposer davantage sa domination sur le peuple togolais.
« Cette situation est une évidence qu’il faut reconnaître avec courage et humilité », a souligné Gbikpi Bénissan, l’un des responsables CDPA-BT présent au congrès extraordinaire du parti « Les Démocrates ».
Pour permettre à l’opposition togolaise de remonter la pente après ses échecs répétés, Jean-Pierre Fabre de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), lui, appelle à une « sérieuse union de l’opposition ». Ceci pour travailler ensemble et retrouver les moyens pour « mobiliser à nouveau, les populations togolaises en vue d’une amélioration du cadre électoral, c’est-à-dire d’obtenir les conditions de transparence et d’équité pour les prochaines élections au lieu de se fourvoyer dans la recherche de stratégies aussi inefficaces que clivantes ».
Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson de la Coalition des 14, quant à elle, croit que l’heure n’est plus aux beaux discours, mais plutôt à l’action pour l’alternance. Car 2020 c’est maintenant, a-t-elle lancé.
Selon la Secrétaire générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), il est temps que l’opposition togolaise se mobilise pour trouver la « stratégie idoine » pouvant déboucher à l’alternance politique en 2020.
« L’alternance, nous l’aurons en 2020. Nous l’aurons qu’on le veuille ou pas. Le peuple togolais la souhaite, et je sais qu’avec ce peuple, nous saurons retrouver l’énergie, les ressources, la boussole pouvant conduire directement à l’alternance », a conclu Mme Brigitte Adjamagbo-Jonhson.
Source : www.icilome.com