La crise politique togolaise s’est transportée à Paris hier avec la rencontre entre le président en exercice l’Union africaine (UA), Alpha Condé et des leaders de la coalition de l’opposition, notamment Tikpi Atchadam, Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson et Jean-Pierre Fabre.
Pour le moment, l’intégralité de la discussion de Paris n’est pas encore connue. Mais le président guinéen, sur France24 hier, joue la carte de la neutralité.
« Je n’ai rien à imposer à l’opposition ou au gouvernement togolais. Mais pour aller à un dialogue, demander la libération des détenus, laisser et encadrer les manifestations, c’est normal », a indiqué Alpha Condé.
Ce médiateur semble adhérer aux préalables posés par les 14 partis de l’opposition en coalition. Pour ce qui est du départ de Faure Gnassingbé, une exigence de tout le peuple togolais, Alpha Condé reste très prudent.
« Pour le départ du président, c’est une question interne du pays », a-t-il souligné.
I.K
www.icilome.com