Après avoir échangé avec la délégation de la Coalition de l’opposition à Conakry, Alpha Condé, président en exercice de l‘Union Africaine a exprimé à quel point l’instance africaine ainsi que la CEDEAO se préoccupaient de la situation au Togo.
Alpha Condé a proposé du 23 au 26 janvier 2018 pour la tenue du dialogue politique entre pouvoir et opposition sous la médiation du président ghanéen, selon les propos du président de l’UA sur Rfi.
Et pour ce faire, il compte dépêcher un émissaire chez son homologue togolais Faure Gnassingbé en ce qui concerne les mesures d’apaisement qui devraient conduire l’opposition à la table.
« Nous souhaitons vraiment œuvrer pour que les conditions d’un dialogue apaisé et responsable puissent se réaliser…nous avons proposé une date, mais ce sera à la convenance du président du Ghana puisque c’est lui qui sera sur place », a confié Alpha Condé qui de rajouter : « Nous allons présenter aussi les demandes de l’opposition pour qu’il y ait une situation apaisée, et j’enverrai une mission auprès du président Faure pour présenter ces demandes ».
Du côté du pouvoir de Lomé, on n’a pas d’objection par rapport à la date proposée pour le dialogue. Cependant, le gouvernement estime que pour le cas des détenus politiques, ceux qui ont déjà été jugés ont bénéficié d’une grâce présidentielle. Le cas de ceux qui sont en attente de leur procès sera en revanche, une complication.
A. Lemou
Source : www.icilome.com