Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
C’est ce que pense la présidente la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, Madame Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson. Reçue ce lundi par une radio privée de la place, celle que certains surnomment affectueusement “la dame de fer” n’y est pas passée du dos de la cuillère pour donner son avis sur le dialogue en vue et le communiqué des émissaires.
Le dialogue censé résoudre la crise togolaise est annoncé pour le 15 février prochain à Lomé. C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par les émissaires des présidents Alpha Condé et Nana Akufo-Addo.
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Mais à la la coalition, « Aller au dialogue n’est pas une fin en soi. S’il s’avérait que telles que les discussions se déroulaient, on n’arrivait toujours pas à trouver ces solutions, ou on veut nous conduire vers le bricolage, nous considérerons qu’il ne sert à rien et personne ne nous retiendra autour de la table du dialogue », a-t-elle indiqué.
Le communiqué des émissaires suspendant les manifestations publiques jusqu’au dialogue n’empêchera pas la coalition d’user de son droit de manifester. Brigitte Adjamagbo Johnson comprend le fait que les émissaires soient dans leur rôle mais elle pense que seule l’opposition peut déterminer comment user du droit de manifester.« Que les gens ne s’imaginent pas que parce qu’il y a ce communiqué, plus aucun Togolais n’a plus le droit d’user du droit de manifester », a-t-elle précisé.
La coalition, ajoute la présidente du CAP 2015, continuera de faire pression pour que ses préalables soient pris en compte par le gouvernement avant l’ouverture du dialogue. « Nous annoncerons un calendrier pour la semaine. Soyez à l’écoute », a-t-elle lancé.
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