Les autorités algériennes procèdent dès ce mercredi à la suspension d’internet dans le pays. La panacée d’Alger contre la fraude après les fiascos enregistrés ces deux dernières années dans l’organisation du Baccalauréat.
L’Algérie se prépare à un black-out d’internet sur toute l‘étendue du territoire en raison des épreuves du baccalauréat qui débutent ce mercredi même. Nouria Benghabrit, le ministre algérien de l‘Éducation nationale, a annoncé que cette suspension d’internet qui court sur toute la période de l’examen (du 20 au 25 juin) devrait permettre de juguler au maximum la fraude.
« Nous avons mis en place un dispositif technique qui consiste à suspendre la connexion Internet et bloquer les réseaux sociaux à partir de mercredi pour éviter la fuite des matières du baccalauréat », a-t-il expliqué.
Outre internet, les autorités ont aussi installé des brouilleurs de téléphones portables dans tous les centres d’examen.
Il faut dire que l’Algérie a un arrière-goût amer du baccalauréat qui s’est soldé les deux dernières années par des fuites massives. En 2016, par exemple, la fraude avait conduit à la reprise partielle de sept épreuves, et d’une enquête de la gendarmerie nationale.
Le Premier ministre de l‘époque, Abdelmalek Sellal, avait alors qualifié l’incident « d’atteinte à la sécurité nationale ». Depuis, la suspension d’internet est devenu l’un des outils privilégiés pour contrer les fraudeurs.
Source : www.cameroonweb.com