Il y a eu des rumeurs dans les médias selon lesquelles Abdelkader Bensalah pourrait encore démissionner avant qu’il n’assume les pouvoirs présidentiels, afin d’apaiser la situation.
Le chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, de facto le nouvel homme fort du pays, exige que la succession de M. Bouteflika se fasse dans le strict cadre de la Constitution.
Celle-ci prévoit que le président du Conseil de la Nation transmette le pouvoir avant l’expiration du délai de 90 jours à un nouveau chef de l’Etat élu lors d’une présidentielle.
Le mouvement de contestation réclame lui de sortir de ce cadre pour mettre sur pied des institutions de transition permettant d’engager des réformes profondes et d’organiser des élections libres.
« C’est là où il y a un vrai problème. L’armée tient à ce que cela (la transition) se fasse à l’intérieur de la Constitution et la rue veut que cela se fasse à l’extérieur de la Constitution. Si l’armée n’assouplit pas sa position, on va vers la rupture », s’inquiète Rachid Grim, enseignant en Sciences politiques à l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP) d’Alger, interrogé par l’AFP.
Source : www.cameroonweb.com