Le gouvernement nigérian a lancé une nouvelle alerte concernant une éventuelle épidémie qui “affecte à la fois les animaux et l’homme”. Selon un communiqué, la maladie appelée anthrax a été confirmée dans la sous-région ouest-africaine, près des frontières togolaises.
Un communiqué publié par le ministère fédéral de l’Agriculture et du Développement rural (FMARD), a alerté que la maladie zoonotique connue sous le nom d’anthrax, a été confirmée dans la sous-région ouest-africaine ; plus précisément au nord du Ghana bordant le Burkina Faso et le Togo.
La déclaration qui a été signée par le secrétaire permanent du ministère, Ernest Umakhihe, déconseille aux Nigérians la consommation de peaux appelées communément au Togo “Akpama”, de viande fumée et de viande de brousse, pour éviter une éventuelle propagation.
Dans d’autres entretiens avec les médias locaux lundi, le Directeur de l’information du ministère, Joel Oruche, a confirmé l’authenticité du communiqué et exhorté les Nigérians à tenir compte des conseils.
La déclaration souligne que la consommation de peaux pose un risque sérieux jusqu’à ce que la situation soit maîtrisée.
Selon les autorités, les spores d’anthrax se trouvent naturellement dans le sol et affectent généralement les animaux domestiques et sauvages. Elles notent que les gens peuvent être infectés par ces spores d’anthrax s’ils entrent en contact avec des animaux infectés ou des produits d’origine animale contaminés.
Cependant, il a été indiqué que l’anthrax n’est pas une maladie contagieuse et donc, on ne peut pas l’attraper en entrant en contact étroit avec une personne infectée.
“Il s’agit principalement d’une maladie animale, mais en raison de la proximité de l’homme avec les animaux, les animaux non vaccinés atteints d’anthrax peuvent facilement être transmis à l’homme par l’inhalation de spores d’anthrax ou la consommation de produits animaux contaminés ou infectés, tels que les cuirs et les peaux, la viande ou du lait », lit-on dans le document qui précise que l’anthrax peut être traité avec des antibiotiques et une thérapie de soutien.
Source : icilome.com