Alassan Ouattara : ‘Nous estimons qu’il faut des négociations’

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La communauté internationale ne lésine pas sur les moyens pour sauver le Togo de sa crise sociopolitique. En marge de la réunion des cinq chefs d’État de la CEDEAO à Niamey, mardi 24 octobre, sur le programme de la monnaie unique sous régionale, un mini-sommet à huis clos s’est tenu sur la cirse togolaise. Il a réuni les seuls présidents : Faure Gnassingbé du Togo, Mahamadou Issoufou du Niger, Nana Addo Akufu Ado du Ghana, Muhammadu Buhari du Nigéria et le président ivoirien, Alassane Ouattara.

A la fin de cette réunion, le président ivoirien, Alassane Ouattara a rencontré la presse. Le chef de l’Etat de la Côte d’Ivoire a condamné les violences survenues lors des manifestations de l’opposition au Togo.

« Nous condamnons la violence, quelle que soit son origine… Donc les manifestations doivent pouvoir se faire, mais de manière pacifique… Nous estimons qu’il faut des négociations, car il y a des institutions au Togo. Et ces négociations doivent aboutir aux modifications constitutionnelles qui ont déjà été engagées : c’est à dire la limitation à deux mandats et la question d’une élection où la majorité absolue doit être constatée au premier tour à défaut de quoi il faut un deuxième tour », a déclaré Alassane Ouattara au micro de Rfi.

Selon le président ivoirien, les initiatives déjà prises pour plus de démocratie au Togo ont le soutien de l’organisation régionale.

Il précise qu’il faut faire en sorte que « les responsables des violences », lors des dernières manifestations de l’opposition, « soient sanctionnés ». « La Cédéao n’hésitera pas à prendre des mesures vigoureuses en ce sens », a-t-il souligné.

Rappelons que depuis lundi, une délégation de la Commission Interparlementaire de l’UEMOA séjourne à Lomé. Composée des vice-présidents des Parlements du Bénin, du Burkina, du Niger, du Mali et du Sénégal, la délégation écoute les protagonistes et reçoit leurs propositions de sortie de crise.

KG

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