Personne n’arrive à expliquer le paradoxe observé ces dernières années dans la préfecture d’Agoè qui, entre-temps, a connu des travaux de rénovation de ses routes. A chaque tombée de pluie, les quartiers de la préfecture se retrouvent sous l’eau, au point où les populations, notamment celles qui sont en location, trouvent refuge ailleurs, le temps que la saison pluvieuse finisse.
La semaine dernière, les services météorologiques ont annoncé de fortes pluies dans ce mois de septembre. Il en sera ainsi dans les mois d’octobre et novembre prochains. Effectivement, Lomé est arrosée ces derniers jours par ces pluies qui causent des dégâts par endroit. A Agoè, c’est la désolation au sein de la population.
Hier soir encore, une forte pluie s’est abattue sur la ville de Lomé. Et du coup, l’on a renoué avec les difficultés à circuler dans certains quartiers de la capitale. A Agoè-Fiovi, c’est une rivière qui a pris possession du boulevard (comme le montrent les images ci-contre).
En réalité, les routes ont été faites avec des caniveaux trop petits pour contenir et drainer les eaux de pluie vers les retenues d’eau. Sur certaines routes, ces caniveaux n’existent même pas. Ce qui explique la stagnation des eaux dans les quartiers, rendant difficile la circulation et obligeant les usagers de la route à faire des détours kilométriques avant de rentrer chez eux ou de vaquer à leurs diverses occupations.
Aussi, les retenues d’eau construites pour régler le problème sont-elles aussi, très souvent, dépassées par l’intensité et le volume d’eau lorsqu’il y a une forte pluie. Débordées, ces retenues d’eau déversent leur contenu dans les quartiers, surtout sur les voix qui deviennent inondées.
Ce spectacle désolant se fait remarquer dans plusieurs autres quartiers de la capitale.
Cela montre que le travail n’avait pas été bien fait. Et ce sont les populations qui sont les premières victimes comme c’est le cas à Agoè-Fiovi sur ces images. Jusqu’à ce matin, le ciel continue de menacer. Les populations des quartiers comme Agoè-Fiovi tiennent leur tête entre leurs deux mains. D’où viendra le secours ?
I.K
Source : www.icilome.com