« Le parti Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) ira à toutes les élections prévues au Togo ». C’est ce qu’a annoncé jeudi 29 août 2018, Kodjo Messan Agbéyomé, président national de l’OBUTS.
Reçu ce jeudi en émission sur radio Taxi Fm, l’ancien Premier ministre a réaffirmé sa décision à continuer par travailler au sein de la Commission Électorale nationale Indépendante (CENI).
« Personne ne peut contester la présence de OBUTS en tant que parti extraparlementaire à la CENI. OBUTS ne veut pas se singulariser toute sa vie par des démissions et se refuse de quitter cette CENI pour faire plaisir à une partie de la classe politique. Ceux qui nous demandent de démissionner qu’ils nous garantissent que lorsque cette CENI sera recomposée on retrouvera notre place. OBUTS aussi veut avoir des représentants à la CENI et dans les bureaux de vote », a-t-il martelé.
« Ce n’est pas la présence des partis extra-parlementaires à la CENI qui pose problème. C’est l’absence des partis de l’opposition parlementaire qui pose problème », a-t-il laissé entendre avant d’encourager ces partis à envoyer très rapidement à la CENI, leurs représentants pour ne pas être en marge du processus en cours.
« S’ils viennent, nous serons plus nombreux à faire un travail de veille sur le terrain », a-t-il poursuivi invitant les partis de l’opposition à jouer leur partition pour avoir des élections transparentes et acceptables par tous.
« OBUTS ira à toutes les élections et les conditions seront réunies le moment venu pour avoir des élections transparentes et acceptables. Les élections législatives de 2018, OBUTS sera présent. Si demain vous annoncez les locales, nous serons présents et après-demain si vous annoncez les présidentielles et si le parti le décide, nous irons. Mais je ne dis pas que nous irons à ces élections à n’importe quelles conditions », a-t-il voulu précisé.
Agbéyomé Kodjo n’est pas du tout en faveur d’une transition politique au Togo et a tenu à le dire haut et fort au cours de cette émission animée par Eric Gato.
Les mots ont un sens, a-t-il relevé et de soutenir que le « départ de Faure Gnassingbé du pouvoir ne relève ni du droit ni de la politique ».
C’est lui-même face à sa conscience de le décider, pense-t-il. Exhiber des textes de droit et des grands principes, ne ne changera rien. « C’est lui qui décide de ce qu’il veut faire. Il peut comperir en 2020 mais si on met en place toutes les conditions pour assurer une élection transparente, nous pourrons le battre », a déclaré M. Kodjo qui plaide pour un « changement de gestion des affaires publiques au Togo » afin d’offrir aux populations des conditions de vie dignes.
Raphaël A.
Source : www.icilome.com