Le président de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS) se prononce sur le dialogue politique inter-togolais en cours. Les pourparlers, qui devraient permettre au pouvoir de Faure Gnassingbé et à la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition de solder la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles, sont actuellement aux arrêts. Agbéyomé Kodjo invite les protagonistes à parvenir à des résultats qui élèvent la nation en se départissant des intérêts partisans.
Agbéyomé Kodjo se prononçait ainsi dans le cadre de la commémoration du 58e anniversaire de l’indépendance du Togo. Et sur ce sujet, l’homme politique estime que beaucoup de choses ont été réalisées. Mais en même temps, il pense que beaucoup reste à faire.
Revenant à la situation politique que traverse actuellement le pays, l’ancien Premier ministre suggère aux protagonistes de trouver un compromis politique.
« Le compromis politique est une variable républicaine d’ajustement qui n’humilie personne. Il est un signe de grandeur qui surpasse nos égos personnels et place la nation au-dessus de toute considération partisane », a-t-il posté sur sa page facebook.
Dans ce sens, l’ancien candidat à la Présidence togolaise souhaite que les protagonistes du dialogue en cours puissent, dans la paix et sans violences, parvenir à des résultats qui élèvent la nation et ouvrent au peuple togolais le chemin de l’espérance, de l’accomplissement et du vivre ensemble.
« Seul devra compter le Togo », a conclu Agbeyomé Kodjo.
Entamé depuis le 19 février pour ne durer que 10 jours, le dialogue politique inter-togolais, bloque actuellement sur les modalités du rétablissement de la version originelle de la Constitution de 1992 et ses implications lors de l’élection présidentielle de 2020.
Lors de la 3e séance du dialogue facilité par le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, les discussions ont achoppé sur la question d’une nouvelle candidature du Chef de l’Etat actuel, Faure Gnassingbé en 2020. Pour l’opposition, M. Gnassingbé n’a plus droit à une autre candidature après ses 3 mandats. Au niveau du pouvoir, on ne l’entend pas par cette oreille.
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