L’immixtion de monseigneur Philippe KPODZRO dans la vie politique togolaise, au motif que c’est Dieu qui lui a inspiré une telle ingérence est un mensonge et relève d’un blasphème contre le Saint-Esprit. Ce qui reste une incongruité au sein d’un Etat laïque.
Dans un Etat laïque comme le nôtre, le Togo, qu’est-ce qui peut bien fonder la légitimité d’un chef religieux catholique à désigner un « candidat unique » et l’imposer à toute l’opposition démocratique composée de membres issus de formations politiques, d’ethnies et de religions diverses ? De quoi, de qui et d’où ce chef religieux tirerait-il sa légitimité ? De qui aurait-il reçu pouvoir pour, s’arroger, proprio motu, une telle prérogative ? Grand est le danger d’une telle immixtion dans la vie politique au nom de la religion dans un Etat laïque. Car si l’imam musulman chiite ou sunnite, le pasteur évangélique, ou le prêtre vodou se mêlait chacun, en ce qui le concerne, de vouloir désigner un « candidat unique » pour toute l’opposition, à quoi aboutirions- nous ?
A un désordre, un capharnaüm sans nom ! Ainsi, cette manière cavalière et irrévérencieuse d’agir, aussi bien à l’égard des fidèles catholiques, que des membres des autres confessions, relève d’une grande imposture et constitue une atteinte à la démocratie, à la liberté de penser et d’opérer en toute indépendance ses choix politiques.
Et l’auteur de ce crime blasphématoire contre Dieu, n’est personne d’autre que l’archevêque émérite de Lomé, monseigneur Philippe KPODZRO, qui a amusé la galerie ces derniers temps, par ses sorties puériles. A en croire certains, ce prélat ne serait pas définitivement guéri, de ce mal pernicieux, qui l’aurait empêché de passer son doctorat en théologie en Italie.
Car, la sénilité ne saurait, elle seule, mise au compte de cette atteinte gravissime à la démocratie, procédant d’un complot préparé de longue date par des chefs de partis insignifiants, des minus-habens, comme Fulbert ATISSO, Brigitte ADJAMAGBO, Antoine FOLLY, Paul APEVON, que rien n’invitait à participer à cette entreprise scélérate. La prestation de Fulbert ATISSO à la radio, démontre à souhait que monseigneur KPODZRO, loin d’être gaga du fait de l’âge, ou dérangé par ce mal dont il ne serait pas totalement délivré, savait bien ce qu’il faisait. Il n’était nullement sous l’influence du Saint-Esprit ni d’une quelconque autre divinité.
Fulbert ATISSO déclare, appartenir avec quelques autres hurluberlus, à un conseil de sages qui, en toute lucidité et, à partir de « critères objectifs », a choisi Agbéyomé KODJO, en premier, le docteur GOGUE venant en deuxième position. Mais qu’est-ce qui confère sagesse à ces imposteurs ou par quels mérites, par quels hauts faits en sont-ils devenus dépositaires? Par qui ont-ils été mandatés, eux, qui pour la plupart, n’ont même pas été capables d’être élus, conseillers municipaux de leurs propres quartiers ?
Et ce sont ces gens-là, si nous n’étions pas dans un pays où l’on marche sur la tête, qui viennent pérorer sur les média, pour tenter de défendre l’indéfendable, par des inepties, invoquant au passage des exemples bibliques inadaptés. Les fanfaronnades de Fulbert ATISSO, connu de l’opinion comme un dangereux hâbleur, courant toujours après l‘esprit, mais attrapant toujours hélas, la sottise, permettent d’épingler le prélat, pris en flagrant délit de mensonge et de blasphème contre l’Esprit –Saint qui, ne lui a rien inspiré du tout.
Quel crédit accorder désormais à ce chef religieux qui a commis envers son Dieu, le seul péché impardonnable, le blasphème contre l’Esprit- Saint et qui a eu, par ce biais, l’outrecuidance de désigner un prétendu « candidat unique » pour toute l’opposition ? Sans oser affirmer quoi que ce soit, connaissant un peu mieux , l’ingéniosité des prêtres et autres prélats à s’enrichir indûment, à travers les âges, aux dépens des populations autochtones, il y a gros à parier que les milliards dont il aurait, soi-disant, besoin pour gagner les élections présidentielles, pourraient bien provenir, en grande partie du butin amassé, sous la dictature du Père GNASSINGBE, par son dauphin coopté, Agbéyomé KODJO.
Lequel, sachant dès le début, que toute l’opération montée par lui-même ne pouvait qu’aboutir à sa désignation, a rencontré récemment à Paris, François BOKO pour solliciter son soutien. La désignation du 31 décembre 2019, par Monseigneur KPODZRO n’avait pas encore été faite. Alors, de qui voudrait-on se moquer ? Tout le cirque monté par monseigneur KPODZRO et les minus-habens des micro-partis politiques, y compris Agbéyomé KODJO, nous aurait fait rire en d’autres circonstances, si le destin du Togo, n’était pas mis en péril par leurs irresponsabilités et inconséquences.
Et s’ils se trouvent encore des togolais, naïfs et inconscients pour féliciter le prélat, pour son outrageante imposture et sa duplicité, il ne faut pas s’étonner que le peuple togolais, seul maître de son destin, soit en partie responsable du malheur dans lequel il croupit depuis plus de cinquante ans. Les peuples n’ont que les gouvernants qu’ils méritent, nous enseigne-t-on.
Nous sommes trop légers, trop superficiels et inconséquents dans nos analyses et envers nous-mêmes, au Togo, parce qu’essentiellement mus par la peur et la lâcheté, mais aussi et surtout par la méchanceté procédant de la pure sorcellerie. Nous n’avons pas fini d’en baver avec la dictature, si nous ne nous décidons pas, une bonne fois pour toutes, à reformater et à dépoussiérer, complètement, nos mentalités déstructurées par un si long règne abrutissant, comme dirait l’autre.
Joël Komi HOUNAKE
Source : Togoweb.net
Personnellement, je pense que ce ne sont pas les élections qui pourront régler le problème du Togo, du moins, pas pour l’instant par conséquent je ne soutiens aucun candidat en particulier. Mais je me permets de réagir à ce « post ». J’aimerais avant tout qu’on me réponde : Monsieur Joël HOUNAKE, est-ce un article de journal que vous avez écrit là ou une diatribe qu’on vous a naïvement permise de publier ? Pour un média qui se respecte, je pense que vous venez de publier l’un de vos écrits les plus médiocres. En vous lisant on s’ennuie parce que vous employez une logique de quelqu’un qui se dispute. Un article est sensé faire une analyse et non nous imposer un point de vue. En le faisant, vous perdez de votre crédibilité. Si vous n’avez plus de quoi écrire, arrêtez svp de pourrir l’espace public avec ces torchons. Et de grâce, revoyez votre grammaire, votre texte est bourré de fautes d’orthographe.
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