Afrique : Mettre Fin aux Règnes des Potentats et des Despotes.

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Afrique : Mettre Fin aux Règnes des Potentats et des Despotes.

Leurs règnes sont élastiques tout comme la souffrance de leurs populations.

Ils sont tout aussi hostiles à la liberté d’expression tout comme ils le sont en matière de démocratie, de la bonne gouvernance et de l’État de droit.

Ils ont des palaces éparpillées aux quatre coins du monde tandis que leurs administrés croupissent dans des taudis.

Ils ont des millions de dollars sur des comptes offshore dans les paradis fiscaux pendant que les gouvernés n’ont qu’à peine 1 dollar par jour pour subvenir à leurs besoins.

Ils ont sur leur conscience et sur leurs mains, du sang de ceux qui ne réclament qu’un mieux être et une justice sociale, mais ils ont fait de l’impunité leur vade mecum. Ils ne s’inquièteront jamais laissant les victimes côtoyer leurs bourreaux.

Des bidonvilles d’Akébé à Libreville en passant par Bè à Lomé, Poto Poto à Brazzaville, Lemba, Njili à Kinshasa ou Ridina à Ndjaména, ils règnent sur la misère de leurs compatriotes, réduisant tout esprit critique au silence ou à la mendicité.

Les opposants sont tués et les plus chanceux d’entre eux muselés ou jetés dans les geôles où des tarés appelés militaires se défoulent, s’en donnant à coeur joie.

Les journalistes sont presque des loques, obligés de se prostituer ou de quémander leur pitance chez les princes.

Les progénitures de ces satrapes vivent mieux et sont plus friqués que les princes, les rois saoudiens et des oligarchies du golfe.

Qu’ils se nomment Deby Itno, Sassou Nguesso, Faure Gnassingbé, Ali Bongo ou Joseph Kabila, leur dénominateur commun est qu’ils sont tous les cinq de véritables prédateurs de la démocratie et des fossoyeurs de l’économie de leurs pays. Ils constituent également les derniers bastions de la dictature en Afrique francophone.

À eux cinq, ils totalisent cent (100) ans au pouvoir. Leurs aspirations: le conserver ad vitam aeternam.

Avec leur grand copain Omar Guelleh de Djibouti.

L’Union africaine pour le peu de crédibilité qui lui reste, doit inscrire dans sa charte la limitation des mandats présidentiels et exiger des élections transparentes à deux tours.

À la jeunesse africaine subsaharienne.

Les révolutions des années 90 ont un goût d’inachevé dans ces 5 pays: Togo, Gabon, RDC, Congo, Tchad. Si vous ne prenez garde, les potentats seront encore là pour longtemps.

Il faut redécouvrir le goût de la lutte pour la liberté et le changement. Changement qui devrait permettre à chacun de jouir des fruits de ses efforts et des richesses de nos sous-sols que ces dictateurs aidés par un occident complice et complaisant, dilapident au détriment des centres de santé, de centres d’éducation et de formation, d’infrastructures, d’eau potable, de travail décent…

Notre Afrique est riche, immensément riche. Exploitée depuis plus de 500 ans, les meilleurs experts reconnaissent volontiers qu’elle regorge encore la quasi-totalité des matières premières du monde.

Notre continent est béni. Mais il est maudit par les délinquants au pouvoir.

Levons-nous et ensemble mettons un terme à une gouvernance despotique.

Anani Sossou

27Avril.com