Les images sont surréalistes. Des corps habillés qui s’entredéchirent au Togo, c’est malheureusement le cas à Davié. Selon le confrère en ligne « independantexpress.net », des agents forestiers ont été agressés jeudi 10 octobre par des militaires du Camp BIR ex-FIR d’Agoè-Nyivé.
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Il se rapporte que dans la soirée de jeudi, un véhicule militaire est
passé devant le cordon des Forestiers de Davié avec une grande quantité
de produits forestiers et s’est opposé au contrôle de routine. La
Brigade forestière s’est lancée à la poursuite du véhicule jusqu’au Camp
BIR d’Agoè-Nyivé avant de réussir à relever l’immatriculation du camion
en infraction.
« Quelques minutes plus tard, une Jeep des FAT avec à bord 11
militaires est descendue à Davie pour représailles. Bastonnades, coups
de bottes et de crosses de fusils, administrations des traitements
inhumains et dégradants contre les agents forestiers. Bilan, plusieurs
agents forestiers grièvement blessés et admis à hôpital.
Dans leurs bavures, les militaires clamaient à l’endroit des
forestiers d’apprendre à respecter le Général. Pour l’heure notre
rédaction n’a pas réussi à avoir l’identité du Général commanditaire de
l’agression des forestiers. La Directrice de la région maritime de la
brigade forestière est informée. Aux dernières nouvelles, une délégation
des officiers des FAT est déléguée sur le terrain à Davié pour
constater les dégâts.
La révolte et la colère sont à leur niveau maximale chez les corps des forestiers» rapporte le confrère
Quatre jours plus tard, aucune réaction du gouvernement pour situer
le peuple. Comment l’armée appelée à défendre le peuple en cas
d’agression peut-elle s’illustrer de la sorte ? Pourtant dans la grande
muette, on parle de discipline.
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Quand on sait que beaucoup d’officiers au Togo sont devenus des
hommes d’affaires sous couvert du treillis, des situations de ce genre
ne peuvent plus surprendre quand bien même elles sont préjudiciables à
la cohésion des corps habillés. Des corps habillés qui tabassent
d’autres corps habillés, c’est la porte ouverte à l’insécurité. Et c’est
aussi la conséquence de la grande impunité au Togo.
Source : Le Correcteur
Source : Togoweb.net