L’affaire dite « trading gate » a fait l’objet de débat, mardi 23 novembre 2021 à l’hémicycle.
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C’était au cours de la 12e séance plénière de la 2e session ordinaire de l’année. Une session consacrée à l’étude de la loi organique relative à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et à la ratification du traité de l’UMOA sur la dénomination du conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers.
Le député Komandega Gerry Taama a profité de cette occasion pour interroger le ministre de l’Économie et des Finances, Sani Yaya sur l’affaire de spoliation de fonds aux populations. Une affaire qui défraie la chronique depuis quelques mois.
« Après avoir interdit les activités des sociétés de trading, des centaines de milliers de nos compatriotes qui ont confié à ces sociétés leurs économies, se plaignent à nous autres députés de leur détresse sans que nous ne puissions leur donner satisfaction. Que devons-nous dire à ces personnes ? ». C’est la question posée par l’élu du peuple au commissaire du gouvernement.
Dans sa réponse, le ministre Sani Yaya explique que le problème des sociétés de trading est complexe. Selon lui, ces sociétés ont engagé des activités qui normalement nécessitaient une licence, car levant des fonds, mais elles se sont plutôt déclarées comme des sociétés commerciales, et les taux qu’elles proposaient à leurs clients sont,selon lui, « inadmissibles » dans tout système économique traditionnel.
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« Pour le moment, le règlement de ces affaires est confié à la justice, par conséquent, il faut faire confiance à la justice », a-t-il laissé entendre.
« Le temps de la justice est long. Donc, pour ceux qui espèrent retrouver leur argent, le plus rapidement possible, prenez plutôt de bons avocats », conseille le député aux victimes de ces sociétés de trading.
En mars 2021, le ministre Sani Yaya a, à travers un communiqué, interdit toute activité avec des promesses de rendements surréalistes allant jusqu’à 300 % du capital souscrit et des taux d’intérêt annuels sans commune mesure et exagérés.
La note indexait particulièrement, les sociétés de trading qui ont été sommées d’arrêter toutes leurs activités de placement et obligées de rembourser « immédiatement » les souscripteurs.
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Toutefois, cette décision du gouvernement n’a pas été respectée par ces sociétés. Jusqu’ici, des milliers de victimes continuent de réclamer leurs capitaux investis.
En réponse à cette crise, le gouvernement a confié l’affaire à la justice qui a procédé à l’arrestation d’une dizaine de patrons de ces sociétés de trading, certains d’entre eux ont pris fuite et sont activement recherchés.
Avec Afreepress
Source : Togoweb.net