Affaire des 17 femmes suspendues au grand marché de Lomé : L’EPAM s’explique

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Affaire des 17 femmes suspendues au grand marché de Lomé : L’EPAM s’explique

Intervenant ce lundi sur radio Victoire Fm, le Directeur Général Adjoint de l’Établissement public local et autonome pour l’exploitation des marchés de Lomé (EPAM), Essotene Tchakpélé a tenté d’expliquer les causes qui ont amené cet organe à priver 17 femmes de leurs activités commerciales au marché Abattoir (Grand marché de Lomé).

A l’en croire, il est question d’une sanction disciplinaire afin de ramener de l’ordre au sein du marché.

« Dans chaque institution, il y a des règles à respecter. Nous avons remarqué qu’il y a un problème récurrent entre les jeunes qui font le chargement et déchargement des marchandises. Donc il y a deux groupes antagonistes, certains veulent faire en même temps le chargement et de déchargement, ce qui amène à des querelles avec utilisation de couteaux. Après une enquête, on s’est rendu compte que ce sont des femmes qui créent cette opposition. Parce qu’il y a aussi deux groupes de femmes qui ont chacun leur groupe de chargeurs et de déchargeurs. Alors nous avons proposé de ramener de l’ordre en mettant en place deux groupes afin de permettre à tout le monde de gagner », a déclaré le directeur adjoint.

Et de poursuivre : « Après plusieurs réunions, tout le monde s’est mis d’accord. Mais une fois sur le terrain, un groupe de jeunes a refusé de respecter ce qu’on s’est dit lors des assises et ils ont été suspendus pour deux semaines. Tout dernièrement, il y a eu encore ces problèmes. On nous a signalé que ce sont ces femmes qui avaient monté le coup en encourageant les jeunes à ne pas respecter les décisions ».

Par conséquent, la direction de l’EPAM a décidé de donner un sanction disciplinaire à ces femmes. Elles écopent donc de deux semaines d’interdiction d’exercer dans le marché. Essotene Tchakpélé a indiqué que c’est en ce sens qu’ils ont sorti la sanction qui prend fin dimanche prochain, vu qu’elles n’ont pas essayé d’entamer de négociation avec la direction dans le but d’obtenir une suspension de leur sanction.

Pour M. Tchakpélé, le marché Abattoir est le marché ou règne plus d’indiscipline comparé aux autres à Lomé.

« Les femmes au niveau de l’abattoir sont très compliquées. Tous les jours, on enregistre des problèmes. Nous avons plus de 30 marchés dans la commune de Lomé. Mais le marché Abattoir crée trop de problèmes ».

Source : www.icilome.com