Le ministre togolais en charge de la culture est en vedette ces derniers jours. Kossivi Egbetonyo a proposé aux acteurs de se reconvertir pour cause de la pandémie de la Covid-19. La polémique qui s’en est suivie commence à se désenfler à peine quand une guéguerre nait entre les artistes eux-mêmes. Un groupe d’artistes a entrepris une démarche visant à s’excuser auprès du ministre. Le SARIAC désapprouve et bien d’autres acteurs culturels ne se reconnaissent dans cette entreprise.
Lire aussi:Affaire de reconversion des artistes togolais: la solution d’Ali Jezz
Le Collectif des artistes unis (CATU) présidée par présidente Rosemonde Assogba, la Famille des artistes auteurs, compositeurs du Togo (FAACI-Togo) d’Agboti Yawo, l’Association des musiciens, instrumentistes et arrangeurs professionnels du Togo (AMIAP-Togo) de Baba Tchédé alias Baba Solo, l’Union nationale des techniciens de spectacles (UNTS-Togo), le Réseau international des arts vivants (RIA-AV) sont des associations qui ont rencontré jeudi le ministre togolais en charge de la culture.
Selon des informations, Rosemonde Assogba, la responsable de la délégation a demandé « pardon » à Kossivi Egbetonyo pour les critiques contre sa personne suite à la publication du fameux communiqué parlant de « reconversion ».
La démarche qui paraissait bizarre pour plusieurs acteurs culturels est dénoncée par le Syndicat des Artistes Interprètes Auteurs et Compositeurs du Togo (SARIAC). L’organisation de Laurence Montcho dénonce une démarche curieuse des associations précitées visant à désapprouver sa prise de position.
Lire aussi:#Reconversion: après les moqueries, des artistes demandent pardon au ministre
« Le SARIAC maintient ses positions exprimées dans son communiqué du 19 juin 2020 et espère que le Président de la République, conformément à sa déclaration faite le 1eravril, promettant d’apporter une aide en guise d’accompagnement à toutes les couches vulnérables, fera un geste à l’endroit des acteurs culturels en détresse pour cause de la Covid-19 », lit-on dans un communiqué du SARIAC.
La Secrétaire générale du SARIAC, Laurence Montcho précise que son organisation ne reconnait à aucune autre association le droit d’apprécier ses prises de position.
Source : Togoweb.net