Par K. Monzonla, togo-online.net
Ce n’est un secret pour personne que des hommes en costards plombent la carrière des pauvres artistes, à travers le détournement des avantages que le BUTODRA, Bureau Togolais du Droit d’Auteur devraient versés à ceux-ci. La dernière répartition faite a été la goutte d’eau qui a débordé le vase. Des réactions fusent de partout, appelant les autorités concernées à fournir des explications claires, notamment sur les critères de la problématique répartition.
Loin de croiser les bras face à l’indifférence totale du BUTODRA, des mouvements et associations d’artistes notamment les plasticiens donnent jusqu’à la fin du mois de février à l’autorité pour répondre à l’exigence de clarification sur les critères injustes de répartition. Dans une note dont copie nous est parvenue, la Fédération des associations des artistes plasticiens du Togo dénonce le réseau de bureaucrates parasites qui court-circuitent tous les efforts de création et de développement de carrière artistique au Togo. Elle exige une explication détaillée de la procédure ayant conduit à la répartition de 15 millions auprès de 700 artistes, soit 11,5% des recettes. Aussi, les artistes exigent-ils une explication claire et nette de l’usage fait des 88,5% du restant des recettes.
Lire la note rendue publique par la Fédération des associations des artistes plasticiens du Togo
S’il est vrai que les artistes musiciens sont très mécontents de la dernière répartition des droits opérée par le BUTODRA, nous artistes plasticiens de notre côté, tout comme d’autres corps de métiers, nous nous sommes fort indignés de cette situation. Et c’est tout naturellement que nous exigeons une explication détaillée de la procédure ayant conduit à la répartition de 15 millions à près de 700 artistes, soit 11,5% des recettes. De même nous exigeons une explication claire et nette de l’usage fait des 88,5% du restant des recettes.
Au regard de ces chiffres et bien d’autres pratiques douteuses dont a l’habitude cette institution censée veiller aux intérêts des artistes, il est inadmissible que l’artiste soit non seulement exclu du cœur du dispositif qu’est la répartition mais qu’il soit traité comme un moins que rien par le BUTODRA.
Pour le bien-être de tous les artistes et la remise de leur intérêts au cœur du BUTODRA, tous les artistes à quelque niveau qu’ils soient se doivent de démanteler le réseau de bureaucrates décidés à vivre comme des parasites et à court-circuiter ainsi tous les efforts de création et de développement de carrière artistique dans notre pays.
Ainsi, nous, artistes plasticiens du Togo, prévoyons une série de manifestations si avant la fin du mois de février, aucune explication convaincante n’est apportée à nos légitimes questions.
S I G N E:
Fédération des associations des artistes plasticiens du Togo.
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