Adebayor: ‘Si c’était à refaire, je le referai. Je ne regrette rien’ Featured

0
1764

Sheyi Emmanuel Adebayor ne regrette pas d’avoir révélé sur les réseaux sociaux les problèmes qu’il avait eus avec sa famille il y a bientôt deux ans. Le capitaine des éperviers du Togo a indiqué lundi au micro de BBC que si c’était à refaire, il refera la même chose.

« Si c’était à refaire je le referai encore. Je ne regrette rien parce qu’à la fin, je me suis rendu compte que la famille voulait que je tombe », a mentionné l’attaquant togolais quand on lui a posé la question sur sa relation actuelle avec sa famille.

Le joueur rappelle qu’à l’époque, à chaque fois que sa famille demandait quelque chose qu’elle ne pouvait obtenir sur le champ, elle brandissait une menace selon laquelle « on va appeler les journalistes ».
Le problème proprement dit, précise le joueur, venait du fait qu’à un moment donné, les membres de la famille exigeaient de lui un salaire à la fin du mois. Mais là n’est pas le problème. Ce qui l’époumonait c’était le fait que sa famille le contraignait à faire de ses frères des flemmards populaires par excellence.

« Ce que je n’avais compris c’est qu’il y avait un de mes frères qui voulait habiter à Paris et du coup exigeait que je lui paye un appartement sur le champ. Aussi ma maman voulait-elle que je lui donne 15 mille euros par mois, or à l’époque ce que je lui donnais dépassait le salaire d’un ministre togolais », se remémore l’attaquant de Istanbul Basaksehir.

Par ailleurs, on se souvient comme hier qu’à l’époque où Emmanuel Adebayor lavait son linge sale sur les réseaux sociaux, il était prêté à Real Madrid de Jose Mourihno pour une demi-saison. Le Portugais Mourihno selon le natif de Kodjoviakopé est l’entraîneur qui l’a le plus marqué dans sa carrière.

« Jose Mourihno est énorme comme entraîneur. S’il te dit que tu vas jouer tu vas jouer, et s’il dit non, tu ne peux rien; tu peux être plus fort que Ronaldo tu ne joueras », a-t-il déclaré dans la même interview.

Dans le même temps, il indique que la fin de sa carrière aussi bien en club qu’en sélection nationale est loin d’être envisagée.

« Je ne sais pas encore quand je pourrai arrêter la sélection mais le jour où ça arrivera je payerai moi-même mes billets d’avion pour aller préparer les matchs avec mes frères. Pour le club je suis encore en forme et le jour où je me serai réveillé avec un dos calé, c’est en ce moment que je me dirai que c’est la fin de ma carrière », a souligné l’ancien monégasque.

TogoBreakingNews.info