« Actes et faits de rébellion et des faits d’apologie de crime et de délit », voilà les charges retenues contre le premier porte-parole du Mouvement « En Aucun Cas », Folly Satchivi, arrêté mercredi dernier pour avoir « nargué les forces de l’ordre », selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Yark Damehame.
Selon son avocat, Satchivi ne reconnaît pas les charges retenues contre lui. « Nous allons au fond du dossier, il appartient à l’accusation de ressortir les faits et de démontrer par a+b que M. Satchivi a commis des actes de rébellion et qu’il a fait l’apologie des crimes et des délits », a indiqué Me Raphaël Kpande-Adzaré chez nos confrères de Rfi ce matin.
L’avocat estime que sont client devrait comparaître libre une fois qu’on lui a notifié les charges. « Le juge d’instruction ne nous a pas suivis et a décidé de le placer sous mandat de dépôt », a ajouté Me Raphaël Kpande-Adzaré. Et donc, Folly Satchivi a passé sa première nuit à la prison civile de Lomé, après avoir été gardé pendant 24 heures dans les locaux de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Folly Satchivi rejoint ainsi d’autres activistes et membres de mouvements citoyens, notamment Joseph Eza et Messenth Kokodoko du Mouvement NUBUEKE et Johnson Assiba du Regroupement des jeunes africains pour la démocratie et le développement (REJADD) qui croupissent depuis plusieurs mois à la prison civile de Lomé. Ceci, pour avoir osé dénoncer les travers du régime en place.
Le premier porte-parole du mouvement « En Aucun cas », Folly Satchivi, qui était devant le Procureur de la République hier, sera présenté au juge d’instruction ce vendredi matin.
I.K
Source : www.icilome.com