Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Le silence n’est pas synonyme de faiblesse, dit-on souvent mais celui de Faure Gnassingbé est tout le contraire. Le petits fils de Maman N’Danida, se retrouvant dos au mur face à avalanche de manifestations des forces démocratiques togolaises a décidé de mobiliser ses sécurocrates. L’information vient du confrère « Lettre du Continent ».
« Mon père m’a dit de ne jamais perdre le pouvoir sinon il sera difficile de le récupérer », avait lâché Faure Gnassingbé il y a quelques années.
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Tout semble indiquer que le rejeton de feu Etienne Gnassingbé Eyadema est décidé à suivre ce conseil qui, au finish risquerait de l’emporter. En effet, le peuple Togolais, dépassé et exaspéré par le long règne du régime cinquantenaire et pilleur, descend dans les rues depuis quelques jours pour exiger le retour à la constitution de 1992 qui limite le nombre de mandats à deux avec effet immédiat.
Dans sa phobie de perdre le pouvoir, Faure Gnassingbé se prépare à organiser un référendum pour « imposer son nouveau texte constitutionnel. Ce dernier limiterait notamment le nombre de mandats présidentiels à deux, mais sans effet rétroactif », indique la Lettre du Continent.
Et de poursuivre : « Une pirouette, déjà vue par le passé au Burkina-Faso sous le régime de Blaise Compaoré, qui permettrait au chef de l’Etat de se représenter en 2020 et en 2025 ».
Le prince de Lomé II, à en croire le confrère, mobilise ses sécurocrates, pour la plupart des Kabyè, le fief natal des Eyadèma, afin de juguler la crise.
La Lettre du Continent va plus loin et cite les officiers de FAT qui servent de pilier à Faure Gnassingbé en cette période de crise: « Actuel ministre de la Sécurité, Colonel Yark Damehame, l’actuel patron de la gendarmerie Yotrofei Massina, le général Félix Abalo Kadanga, le commandant de l’armée de terre Kpatcha Sogoyou, colonel Djibril Ahare, chef du Régiment des paracommandos, corps d’élite des FAT basé à Kara et de Dolama Malana, du Régiment commando de la garde présidentielle (RCGP) ».
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