Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Décidément, le divorce est consommé entre le président du Mouvement des républicains centristes (MRC) Frédéric Abass Kaboua et ses pairs de l’opposition. Intervenant ce lundi sur la radio Zéphyr, il a tiré à boulets rouges sur la coalition des 14 partis politiques de l’opposition qui exige depuis un moment le retour à constitution de 1992, le vote de la diaspora, mieux encore le départ de Faure Gnassingbé.
Pour Abass Kaboua, l’opposition est en train de rater le coche en réclamant le départ du “champion” d’UNIR, surtout que selon la constitution actuelle, la durée du mandat présidentiel est de 5 ans.
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Le président du MRC dit ne pas s’inscrire dans la logique du Parti National Panafricain (PNP). Pour ce faire, il conseille plutôt à la coalition de se concentrer sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles.
« Nous nous ne sommes pas dans la logique où on réclame les réformes et qu’un jeune frère kotokoli vienne nous dire le retour à la Constitution. Nous n’allons jamais nous inscrire dans cette pagaille. Il ne faut pas induire le peuple en erreur », a-t-il laissé entendre.
Contrairement à ce que pensent les forces démocratiques, le président du MRC, estime que la communauté internationale n’a pas pris position dans la crise politique qui secoue actuellement le pays. Pour lui, l’opposition commet une grave erreur en s’attaquant à elle (communauté international, Ndlr).
Abass Kaboua, faut-il le rappeler, était même le soldat de service qui croisait l’épée avec tout adversaire politique qui osait s’en prendre à Jean-Pierre Fabre et ses pairs. Mais subitement, l’homme a changé son fusil d’épaule. Et donc,sa sortie de ce jour ne surprend personne !
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