Sélectionneur des Eperviers locaux qui se préparent actuellement pour les éliminatoires du CHAN 2018 au Kenya, Jean-Paul Abalo Dosseh, dans un entretien accordé à togofoot, estime que le football togolais a de l’avenir.
Après une crise décennale, les championnats (D1 et D2) ont repris. Une nouvelle équipe dirigeante est arrivée à la Fédération togolaise de football. Les Eperviers séniors sont en reconstruction, de même que l’ossature locale. La Direction technique nationale est en train de détecter les jeunes pour les sélections minimes, cadettes…
Le Togo est engagé dans les éliminatoires du CHAN 2018. Il affronte au premier tour le Bénin le 15 juillet prochain. Tout porte à croire que les bases sont en train d’être posées pour un meilleur lendemain.
C’est ce que souligne Abalo Dosseh. « Quand on voit les Togolais jouer, il y a du potentiel. On ne peut pas changer le monde en une journée. Il faut du travail et du temps. Oui, il y a de l’espoir, mais il faut du temps. On ne peut pas faire ce changement en une année », estime-t-il.
Il demande alors la collaboration de tout le monde pour y arriver. « Les joueurs ont besoin de jouer dans de bonnes conditions. Il ne faut pas critiquer pour critiquer. Cette équipe a besoin du soutien de tout un chacun, quand on se met à critiquer, ceux qui ne sont pas près de l’équipe et qui ne savent pas le travail qui se fait en amont, se découragent et n’osent plus apporter leur soutien », invite-t-il.
Rappelons que les Eperviers locaux seront en amical le 2 juillet prochain contre le Burkina Faso en prélude au match contre le Bénin.
A.H.
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