A la rencontre des « Saintes Catherine »

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A la rencontre des « Saintes Catherine »

Surnommées « Vieilles filles » ou « Saintes Catherine », elles sont nombreuses, ces femmes qui ont trente (30) ans révolus, mais qui attendent toujours le prince charmant. Sans enfants et maris, elles font tout pour plaire ou séduire. Mais hélas ! Même si certaines optent pour la vie de célibat.

Elles sont quand même belles. Certaines ont d’ailleurs une autonomie financière avec un niveau d’instruction appréciable. Même si d’autres se cherchent encore. Mais pourquoi sont-elles sans « âmes sœurs » ? Plusieurs raisons expliquent leur vie de célibat. Pour certaines, les déceptions amoureuses du passé les obligent à vivre seules. « Mieux vaut être seule que d’être mal accompagnée », laisse entendre Michelle, 38 ans. Pour Thècle, 40 ans, employée dans une société de la place, « vivre seule sans un conjoint vaut le coup. On a la paix du cœur pour faire face à ses ambitions et faire sa vie comme on veut».

Mais parallèlement, il y en a encore qui sont à la recherche d’un mari. Par contre, une catégorie de ces femmes estime n’avoir pas encore fini de « faire la vie » pour s’engager dans une vie de couple. Elles préfèrent sortir avec tous les hommes qu’elles rencontrent. « Je n’ai rien contre les hommes, ni la vie à deux, mais j’ai compris que je suis plus heureuse à faire ce que je veux de ma vie ». « Au travail, dans les lieux que je fréquente si souvent, tous les hommes qui m’abordent sollicitent une simple amitié plutôt qu’une relation amoureuse qui peut aboutir au mariage », confie une commerçante de 35 ans.

Le souci d’être nantie de diplôme en est aussi un facteur. Mais finies les études, elles se découvrent vieilles. Après, il faut se trouver une situation professionnelle stable. Ce qui fait qu’elles n’ont pas le temps pour construire une bonne relation avec un homme.

Pour d’autres encore, c’est leur statut de professionnel qui leur joue un sale tour. « Je ne sais pas ce qu’il y a, mais j’ai l’impression que les hommes me fuient. Ma vie se résume à aller au boulot et revenir à la maison. Beaucoup d’hommes m’invitent juste le temps d’un week-end. Je veux trouver quelqu’un avec qui partager mes joies et mes peines », confie Monique, 41 ans.

Celles qui ont une autonomie financière assurée, préfèrent les hommes beaucoup moins jeunes qu’elles, voire les étudiants pour se faire plaisir. Elles sont donc prêtes à tout faire pour eux, subvenir à leurs besoins pour qu’ils ne manquent de rien.

Selon les normes sociales, il se raconte que l’âge maximum pour une femme de se marier est 30 ans. Pour Amanda, une mère de famille et cheffe d’une banlieue de Baguida, « c’est bien d’avoir des diplômes, un travail, une voiture, un appartement et tout confort souhaitable, mais si vous n’avez pas de mari ni de fiancé, alors là ça craint.

D’ailleurs les choses sont souvent telles que chez la femme, on fera plus attention à sa réussite conjugale qu’à sa réussite professionnelle. Plus votre célibat dure, plus le risque que les mauvaises langues se délient est grand. Certains vous soupçonneront d’être stérile, d’autres iront même jusqu’à se demander si vous n’êtes pas lesbienne ». Elle exhorte les filles à ménager leur vie et saisir le bon moment pour s’engager.

Quoi qu’on dise, ce phénomène social est bien réel. Les femmes sans mari ont toujours existé. Mais reste une minorité qui fait souvent l’objet de mépris social et de déni de reconnaissance.

Source : www.icilome.com