A Kodjoviakopé, les populations lancent un SOS à Faure Gnassingbé

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Les tenanciers de bars et restaurants de la plage de Kodjoviakopé sont inquiets face à un lendemain incertain. Ils ont reçu lundi une note leur demandant de vider les lieux.

Sinon une opération de déguerpissement devrait être effectuée après deux jours. Le groupement appelle le gouvernement à tenir compte de leur situation.

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« Nous avons été sommés de libérer les lieux que nous avions toujours exploités conformément à un contrat tripartite signé entre les autorités togolaises représentées par la mairie, l’Agence de Développement Française (AFD) et nous-même en 2011 à travers les projets PEUL 1et 2 », s’est indigné Ibrahim Naïm Dine, porte-parole dudit regroupement.

Le regroupement affirme que les entreprises installées le long du littoral à Kodjoviakopé ont permis de créer environ 300 emplois directs et indirects. Et si la décision des autorités allait tenir, ces employés seraient jetés dans le monde du chômage. Quant aux employeurs, ils ont contracté des prêts importants auprès des institutions financières pour financer leurs activités génératrices de revenus. Une situation qui les condamne à un endettement insupportable.

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Ces opérateurs économiques ont commencé par exploiter les bars et restaurants de la plage de Kodjoviakopé depuis décembre 2012, suivant le contrat de location que le président de la délégation spéciale d’alors, Fogan Adegnon leur avait accordé. Au titre de loyer les 8 bars de la plage de Kodjoviakopé versent 600 000 Fcfa chaque année à la municipalité. Par ailleurs, chaque exploitant de bars et restaurants a versé une caution de 250000 Fcfa avant d’occuper ces lieux.

« Respectant toujours toutes les clauses du contrat, le groupement a été surpris par la mise en demeure servant d’avis de déguerpissement immédiat et on nous demande de quitter la plage », a laissé entendre Kouévi Kouami, président dudit groupement.

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Il faut rappeler que selon les directives du conseil des ministres du 17 février dernier, il devrait y avoir une sensibilisation et une pédagogie en vers les victimes.

Les personnes concernées interpellent donc le président de la république à agir en leur faveur.

Togobreakingnews

Source : Togoweb.net