A Bè Condjindji, le Collectif des anciens militants de l’UFC accuse Jean-Pierre Fabre

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2017
A Bè Condjindji, le Collectif des anciens militants de l’UFC accuse Jean-Pierre Fabre

Quelques jours après sa rencontre avec la presse pour faire son mea culpa à Gilchrist Olympio, pour avoir quitté l’Union des forces de changement (UFC), le Collectif des anciens militants de ce parti politique (CAM-UFC) passe aux aveux.

Au cours d’un meeting tenu ce samedi à Bè Condjindji pour se présenter aux militants de l’UFC et leur dire qu’ils viennent lutter à leurs côtés pour redynamiser ce parti politique, ces hommes et femmes ont affirmé que le vrai initiateur de l’accord politique intervenu le 26 mai 2010 entre le Rassemblement du peuple togolais (RPT), aujourd’hui Union pour la République (UNIR) et l’Union des forces de changement (UFC), n’est pas Gilchrist Olympio.

« C’est un complot de Jean-Pierre Fabre et Patrick Lawson pour fragiliser Gilchrist Olympio et l’UFC. Cet accord n’est en réalité qu’un piège tendu au vieux », a déclaré Vincent Ekué Godévi, le porte-parole du collectif.

Dans une déclaration de circonstance, le collectif a affirmé que si les réformes politiques ne sont pas faites au Togo, c’est encore à cause de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et son leader, Jean-Pierre Fabre.

Justifiant leur retour au bercail tant par l’analyse du climat politique que par les stratégies utilisées par les uns et les autres, les membres de ce collectif disent avoir compris une chose : Gilchrist Olympio est un « visionnaire », le seul acteur politique capable d’un « combat politique pacifique, citoyen et républicain dans lequel on construit, on rassure l’adversaire politique » pour, disent-ils, trouver des consensus.

Le Collectif des anciens militants de l’UFC a lancé un appel à toute la jeunesse politique togolaise, à lutter contre la « politique de la violence verbale et physique ».

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