Le Président togolais, Faure Gnassingbé a effectué jeudi une descente au niveau de la frontière d’Aflao. Théâtre des tracasseries dont sont victimes les ressortissants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la frontière d’Aflao est un prototype des obstacles à la libre circulation des personnes et des biens dans la région. Faure Gnassingbé est allé appeler les agents à appliquer les textes pour changer la donne.
Il en a plusieurs fois entendu parler mais ce jeudi, Faure Gnassingbé est allé constater lui-même la problématique de la libre circulation des personnes et de biens dans l’espace CEDEAO et notamment au niveau des frontières. La démarche visait à réfléchir à la solution à adopter pour résoudre ce problème de tracasseries.
Sur le terrain, Faure Gnassingbé a expliqué cette première descente rentre dans la logique de la construction d’une CEDEAO des peuples.
« Un des droits fondamentaux de notre organisation est la libre circulation des personnes et des biens. C’est un premier constat. Nous savons ce qu’est réalité et les plaintes des populations. Nous voulons nous assurer que les pratiques sont en total conformité avec les textes », a déclaré Faure Gnassingbé.
Le président en exercice de la CEDEAO estime qu’il faut continuer les efforts pour la satisfaction des populations des différentes Etats de la région.
Aux douaniers postés au niveau de cette frontière, M. Gnassingbé a indiqué que les textes doivent être appliqués.
« Nous serons plus attentifs à cela. Non seulement moi, en tant que président en exercice de la CEDEAO mais aussi les commissaires qui étaient avec moi et surtout la Commission », a-t-il dit.
Le Chef de l’Etat togolais pense que c’est dans la poursuite des efforts, dans la persévérance, dans notre détermination qu’ils pourront arriver à la satisfaction des citoyens de l’espace CEDEAO.
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