Le gouvernement togolais s’est convenu mardi avec une partie des partis de l’opposition, des Organisations de la Société Civile et des autorités sécuritaires des nouvelles dispositions à prendre dorénavant pour assurer la bonne marche des manifestations publiques. Cinq mesures ont été prises par les deux camps pour prévenir les éventuels heurts lors des prochaines marches.
Le gouvernement était représenté à la rencontre par le ministre de l’administration territorial, de la décentralisation et des collectivités locales Payadowa Boukpessi.
Il avait en face, les partis politiques comme l’OBUTS de Agbeyomé Kodjo, le NET de Gerry Taama, CLE de Yacoubou Agnina, le CAR de Yawovi Agboyibo, l’ADDI de Aimé Gogue, le PPI, présidé par Tchao Kadambaya, l’UFC de Gilchrist Olympio, le PDR de Zalifou Ayeva et l’ATE de Nissao Irénée Napo.
Etaient aussi présents, les représentants des organisations de défense des droits de l’homme, les Directeurs généraux de la police et de la gendarmerie nationales, les commissaires et des Organisations de la société civile.
Il a été défini que pour une bonne organisation des prochaines marches il doit avoir une séance de travail entre les responsables des services de maintien d’ordre des organisateurs et des forces de sécurité, des observateurs des forces de Sécurité ayant des brassards et des tenues différentes de celles des manifestants, la présence des observateurs neutres pour suivre de bout en bout les manifestations, une opération sentinelle et faire des briefings.
11 partis membres de la coalition des 14 partis de l’opposition qui projette de nouvelles manifestations sur les 07, 08 et 09 novembre prochains était absents à cette rencontre. Brigitte Kafui Adjamabgo- Johnson et les siens estiment que l’invitation leur a été adressée tardivement.
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