5 février : Si Faure Gnassingbé retenait la leçon de la ‘chute du Baobab’ !

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A Pya, au Nord de Kara tout grouille. Les choses se mettent en place pour la commémoration du 12ème anniversaire du décès de Feu général Eyadéma. La veillée de prière a eu lieu ce samedi, et le dépôt de gerbe, ce dimanche 05 Février sur le caveau familial. 12 ans après ce qui était présenté par Kofi Sama comme une « catastrophe nationale », Faure Gnassingbé n’a toujours pas compris la nécessité de construire un seul hôpital au Togo.

Après 38 de règne sans partage sur le Togo, Gnassingbé Eyadéma a tiré sa révérence le soir du 5 Février à bord d’un vol au-dessus du Maghreb, alors qu’il s’en allait profiter des infrastructures sanitaires en Israël.

A l’âge de 69 ans, l’homme qui piétinait tel un immortel tout le Togo, a été rattrapé par sa mauvaise gouvernance, surtout que le pays est dépourvu de centre de santé adéquat. Faure Gnassingbé était bien dans l’avion présidentiel au chevet de son père, quand celui-ci rendit l’âme avant destination.

Dans les dernières heures, Gnassingbé Eyadéma a passé la main ferme à son fils Faure Gnassingbé entouré d’un cercle restreint de généraux et officiers, de barons qui perpétuent les atrocités. Aujourd’hui, les Togolais meurent de façon fortuite pour défaut de centre de santé pour des soins adéquats. Pendant ce temps, Faure Gnassingbé et les siens continuent de se soigner à coups de milliards dans les hôpitaux en occident et en Israël.

C’est probablement les caisses du trésor publics qui vont encore saigner, lors des cérémonies marquant cet anniversaire. Des millions, voire des milliards vont passer par là. Les Surfacturations seront bel et bien au rendez-vous.

Faure Gnassingbé persiste à montrer au peuple togolais, qu’il n’a point d’égard pour la transparence, qu’il ne déclarera jamais ses biens, puisqu’il a visiblement du mal à faire une différence entre le patrimoine du clan Gnassingbé et les biens de l’Etat togolais.

Mais surtout, le Prince ignore que la santé n’est pas comme une glace qu’on va décrocher à Paris à bord de jets privés sur le dos du contribuable.

On a beau se moquer du peuple, quand l’heure sonnera comme pour feu Gnassingbé Eyadéma, il faut tracer un plan de vol, solliciter les autorisations de survol de certains territoires, et espérer atteindre les USA, la France, l’Italie ou Israël pour se faire soigner, tout simplement parce qu’on veut priver tout un peuple de soins. C’est là qu’on réalise qu’on a beau abuser du droit de vie de 7 millions de Togolais, on ne peut même pas s’acheter sa propre vie avec de l’argent.

Si seulement Faure Gnassingbé pouvait apprendre cette leçon et faire mieux que son feu père !

A.Lemou

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