Les députés ont adopté vendredi le projet de loi de finances 2019. Un vote qui intervient plus tôt que les années précédentes en raison de la tenue des législatives le 20 décembre.
Les prévisions budgétaires s’appuient, comme par le passé, sur les orientations de la politique économique et sociale du gouvernement et sur le cadrage macro- budgétaire cohérent avec le programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC), conclu en 2017 avec le Fonds monétaire international (FMI).
Le budget s’équilibre en ressources et en charges à 1.461 milliards de Fcfa, contre 1.311 milliards en 2018, soit une progression de 11,5%.
Les recettes fiscales connaissent une hausse de 8,6% en passant de 616,6 milliards en 2018 à 669,5 milliards de FCFA en 2019,
tandis que, les recettes non fiscales sont en baisse de 5,2%, pour s’établir à 80,4 milliards contre 84,8 milliards en 2018.
Les recettes budgétaires enregistrent une augmentation de 49,1 milliards pour atteindre 881,1 milliards , contre 832 milliards prévus dans le collectif budgétaire 2018.
Quant aux dépenses budgétaires, elles diminuent de 25,6 milliards. Elles ressortent à 895 milliards contre 920,6 milliards en 2018.
Il en découle un solde budgétaire déficitaire de 13,8 milliards entièrement financé par le solde excédentaire des opérations de trésorerie.
Lors de son intervention à l’issue du vote, le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, a souligné le volonté du Gouvernement de poursuivre le renforcement des actions de mobilisation des recettes internes en assurant l’élargissement progressif de l’assiette fiscale afin de desserrer l’étau sur les entreprises et permettre ainsi au secteur privé de jouer pleinement son rôle dans le développement du pays.
Comme les précédentes années, le budget se veut avant tout social. Il accorde une place importante aux projets structurants du Plan national de développement (PND), à ceux ayant trait à l’emploi des jeunes à travers des recrutements prévus dans différents secteurs de l’administration publique, à la réduction de la pauvreté.
‘Le gouvernement est déterminé à créer un environnement propice pour l’accélération de la croissance économique et partant à réduire sensiblement la pauvreté des populations les plus vulnérables à travers les investissements sociaux prévus dans la présente loi de finances’, a déclaré M. Yaya.
Le volet social représente environ 45% des allocations budgétaires en 2019. C’est significatif.
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