(Togo Officiel) – D’abord annoncée en janvier 2018 à 20%, puis portée à 25% en avril de l’année suivante, la part d’attribution des marchés publics aux jeunes et femmes entrepreneurs se veut un tremplin dans l’accompagnement du dynamisme de la jeunesse togolaise.
La mesure, initiée par le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé dans le cadre de sa politique d’inclusion socio-économique, veut soutenir l’engagement d’une couche sociale qui opte de plus en plus pour l’initiative privée.
Un peu plus d’un après son lancement, des « résultats très appréciables » ont été relevés avec plus de 4000 bénéficiaires enregistrés et 12,638 milliards FCFA octroyés en 2018. Mais ils sont encore « en deçà des attentes », relèvera le Chef de l’Etat. En effet, seule la moitié environ des montants a pu être effectivement consommée.
Des instructions ont été ainsi données afin que des dispositions supplémentaires soient prises, ainsi que des mécanismes d’appuis financiers mis en œuvre.
Dans ce sens, l’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des PME/PMI (ANPGF) a été désignée comme l’une des principales institutions assurant le financement de ce quota. L’ANPGF travaille en collaboration avec d’autres institutions dont le FAIEJ et la SOGEMEF, pour accompagner les jeunes entrepreneurs de 18 à 40 ans et des femmes sans limitation d’âge.
En octobre dernier, ce sont près de 400 millions FCFA de financement, dont 40% aux femmes, qui ont été accordés par l’Agence dans le cadre de cette mesure. Des chiffres qui « bien qu’encourageants, ne nous réjouissent pas, parce qu’il y a encore des jeunes qui ne sont pas touchés sur le terrain », affirmait alors Simone Tebayema, l’une des responsables de l’Agence.
Source : RepubliqueTogolaise.com