C’est en tout cas ce que l’on espère. A travers le communiqué du premier conseil des ministres de l’année, le gouvernement semble s’inscrire dans la dynamique de la lutte et ceci, 6 ans après l’adoption de la loi interdisant la production, la commercialisation et l’utilisation des sachets non biodégradables.
« Au titre des divers, la ministre du commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme a rendu compte au conseil, que suite aux différents avertissements des opérations de saisies ont été effectuées sur plus de 35 000 tonnes de sachets non biodégradables. Ces sachets seront broyés et recyclés », renseigne une communiqué du Conseil des ministres.
Cette annonce devient intéressante quand on apprend par la suite que « ces opérations se poursuivront sur les différents marchés ».
On attend de voir si ce front ouvert par la ministre du Commerce, Bernadette Légzim-Balouki, permettra de porter un sérieux coup aux données relevées par des rapports de l’Association « Pour un Avenir Ensoleillé (PAE) », d’après qui, près de 3 milliards de ces sachets plastiques sont utilisés chaque année à Lomé et causent de sérieux dégâts à l’environnement.
Pour information, votée depuis 2011 la loi interdisant l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables sur toute l’étendue du territoire peine à être appliquée.
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