Sur la période du 19 août 2017 au 20 juillet 2018, 22 personnes ont été tuées, 941 blessées dont 202 par balles et 472 arrestations ont été enregistrées à travers tout le pays. C’est le bilan établit par la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH) sur la crise socio-politique dans laquelle le pays a sombré.
Au cours d’une conférence hier lundi à Lomé, la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH) a présenté le tableau des droits de l’homme au Togo depuis le déclenchement de la crise avec en toile de fond les violences au cours des manifestations publiques de l’opposition. Selon le président de cette organisation Me Célestin Agbogan, la région centrale, où est née la contestation a été plus touchée par les violences.
A Sokodé, la LTDH a enregistré 133 arrestations, 95 blessés dont 77 par balles et 12 morts, suivi de Bafilo avec 52 arrestations 188 blessés dont 98 par balles et 3 décès. Dans la capitale Lomé, on déplore 573 blessés dont 27 par balles, 4 décès et 130 arrestations. Outre cela, le rapport fait mention de pillages, vols, maltraitances psychologiques, atteintes aux biens publics et privés, exactions commises sur les mineurs, viols et rafles militaro-policières.
Face à cette situation, l’organisation recommande aux autorités, de garantir la protection des défenseurs des droits de l’Homme, la liberté d’exercice. La LTDH demande également la libération des défenseurs des droits de l’Homme actuellement en prison et de tous les détenus politiques.
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