Le gouvernement togolais vient de bénéficier du Groupe de la Banque mondiale, un crédit de 18 millions de dollars pour renforcer les services de logistique commerciale dans le pays. Ce crédit permettra la mise en œuvre du Projet de facilitation du commerce et de compétitivité des services logistiques (PFCCSL).
Selon les autorités, le nouveau projet introduira des critères clairs pour la professionnalisation du transport routier et des services logistiques et appuiera les réformes pour la facilitation des échanges visant à réduire les délais d’immobilisation dans les ports et les temps de transit.
Malgré les résultats atteints par le Togo dans l’amélioration de ses services logistiques, d’autres perfectionnements sont nécessaires dans l’ensemble de la chaîne de valeur.
Concrètement, le projet permettra d’améliorer le cadre juridique et réglementaire régissant le secteur du transport et de la logistique et prévoit des possibilités de renforcement des capacités pour les acteurs logistiques et des formations pour plusieurs fonctions de services.
La modernisation de la flotte de camions, à travers des instruments de crédit-bail (leasing) pour renouveler les véhicules, fera également partie des priorités.
« L’économie togolaise est ouverte aux échanges internationaux et, grâce à sa situation géographique et ses infrastructures portuaires, le pays est une voie d’accès idéale aux marchés régionaux et internationaux et peut en outre servir de pôle logistique et de transport pour la sous-région », souligne Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Togo, dans une note de l’institution de Breton Hood.
En outre, il est question d’aider le Togo à mettre en œuvre l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges afin d’améliorer les services de logistique commerciale, d’optimiser les services douaniers d’enregistrement pour les négociants et les opérateurs de services logistiques respectueux de la législation, de favoriser le dialogue entre les parties prenantes et d’améliorer la gouvernance.
Grâce à ce projet, une baisse des coûts indirects supportés par la société à cause de la pollution, de la dégradation des infrastructures routières et des accidents est attendue.
Les femmes devraient également trouver leur compte avec des transports moins chers et un meilleur accès aux marchés.
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