Les multiples promesses du gouvernement togolais sur la libéralisation dans le secteur des télécommunications sont demeurées en l’état. Déjà en août 2016, le gouvernement promettait l’octroi de deux licences 4G et l’arrivée de trois nouveaux fournisseurs d’internet avec à la clé le lancement en grande pompe de Teolis en février dernier.
Seulement, le fournisseur d’accès internet public et historique, Togo Telecom malgré tout ne réponds pas à l’attente des consommateurs comme le fait remarquer la Ligie des Consommateurs du Togo (LCT).
« D’abord, il n’est plus étrange à personne que le Togo notre pays est dans une situation monopolistique dans le secteur des télécommunications, animé par Togo Télécom et sa filiale Togo Cellulaire. Plusieurs rapports d’institutions internationales recommandent la concrétisation des différentes promesses faites par les autorités en charge du secteur des télécommunications sur sa libéralisation », écrit la LCT ce 17 mai, journée mondiale des télécommunications.
L’internet est un accélérateur incontournable du développement. Malheureusement, il est encore une denrée rare, voire un luxe pour les Togolais. Les coupures et pannes intempestives sur le réseau demeurent le quotidien des abonnés qui n’ont qu’à attendre des heures voire des jours.
Autre pratique dénoncée par la LCT, celle « des sociétés de téléphonie en cours actuellement dans notre pays. Des sociétés annoncent des promotions où les périodes d’appels se situent en pleine nuit. Or, la plupart des appels sont supposés répondre à des obligations professionnelles ».
Ainsi, gouvernement, sociétés de télécommunications, consommateurs et autorités de régulations de télécommunications sont interpellés par la Ligue des Consommateurs du Togo.
M E
Source : www.lomechrono.com