12 personnes arrêtées lors des deux dernières manifestations de la Coalition des 14

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Il a été préconisé dans la feuille de route de la CEDEAO, des mesures d’apaisement pour décrisper le climat politique et parvenir à la résolution définitive et durable de la crise. Ces mesures sont liées à la libération des toutes les personnes arrêtées lors des manifestations pacifiques de la Coalition des 14, et détenues jusqu’à ce jour dans les prisons.

Malheureusement, ces mesures d’apaisement n’ont pas été respectées par le régime de Faure Gnassingbé. A ce jour, ces personnes arrêtées croupissent encore dans les prisons, malgré cette recommandation de la CEDEAO. Pire, le pouvoir en place continue de jeter arbitrairement des gens en prison.

Selon la Coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition, Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson qui est intervenue ce matin sur RFI, 12 personnes ont été encore arrêtées ces derniers jours. Elles s’ajoutent donc aux 44 qui sont toujours détenus. En effet, les 17 et 29 novembre et le 1er décembre derniers, plusieurs personnes qui ont désiré rallier les points de départ des marches de la Coalition ont été empêchées par les forces de l’ordre.

Devant cet obstacle, nombreux sont ces manifestants qui ont engagé un bras de fer avec les forces de l’ordre, notamment à Agoè. Des courses-poursuites et des tirs de grenades lacrymogènes ont été le spectacle vécu par la population de cette partie de la capitale togolaise. Dans la foulée, certains manifestants ont été arrêtés. Détenus d’abord dans divers lieux, ils ont été déférés à la prison civile de Lomé quelques heures plus tard.

A en croire de nombreux observateurs, empêcher les gens de ne pas se rendre à une manifestation pacifique qu’organise la Coalition des 14 relève d’une provocation de la part des forces de l’ordre. Malheureusement, ces dernières vont plus loin en arrêtant et jetant les gens dans les prisons. Un comportement qui risque d’embraser la situation, a indiqué un responsable de la Coalition.

Aujourd’hui, le nombre des personnes arrêtées et détenues revient à 56. Ainsi au lieu de libérer les détenus politiques, le régime de Faure Gnassingbé se plaît à augmenter le nombre des prisonniers. Voilà comment on continue de compliquer la situation dans la crise.

I.K

Source : www.icilome.com