Un groupe de six (06) organisations de la société civile a proposé lundi, sa médiation dans la crise sociopolitique que connait le Togo depuis plusieurs mois. Ces organisations réunies en conférence de presse à Lomé, ont manifesté leur disponibilité à contribuer à l’instauration d’un dialogue entre les acteurs politiques pour une résolution de la crise actuelle, en se plaçant ont-ils dit, dans une position d’impartialité.
L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-Togo), l’Association Togolaise pour la Défense et la Promotion des Droits Humains (ATDPDH), la Commission Episcopale Justice et Paix (CEJP-Togo), le Groupe de Réflexion et d’Action pour le Dialogue, la Démocratie et le Développement Durable (SADD) et le Syndicat des Patriciens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT), puisque c’est d’elles qu’il s’agit, entendent travailler à prévenir une escalade de la violence au Togo et convaincre la communauté internationale à accompagner les initiatives des acteurs politiques pour la réalisation des réformes constitutionnelles attendues.
Le groupe a en outre, condamné « l’usage excessif de la force et les différentes formes de violences exercées sur les manifestations et a appelé les formations politiques du pays à prendre les dispositions qui s’imposent pour sensibiliser et former leurs militants sur le caractère citoyen et pacifique des manifestations publiques et le respect des biens publics et privés.
Pour finir, l’ensemble des organisations réunies au sein du groupe dit des « 6 » a appelé le gouvernement à libérer les manifestants arrêtés au cours des troubles enregistrés lors des dernières manifestations de l’opposition. Il demande notamment la remise en liberté de l’Imam de Sokodé, des responsables de l’Association Nubuéké et d’autres manifestants.
Moulikatou S.
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