Togo : Le Juteux Commerce de la Chair à canon togolaise sous Gnassingbé-père et Gnassingbé-fils !

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Le site d’informations togolais icilome. com  informé le Public à la date du 2 mars 2017 sur une dépêche importante que le tyran togolais Faure Gnassingbé a fait transmettre au nouveau Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres par l’entremise de son garçon de course Robert Dusseh.

L’information est passée presque inaperçue pour beaucoup de Togolaises et de Togolais qui étaient plutôt très absorbés par les manoeuvres de diversion sciemment créées à travers la fermeture arbitraire de certains médias privés, par les grèves généralisées dans le secteur éducatif, par le scandale ahurissant d’escroquerie monumentale orchestrée par le gangster rwandais Henri Gapéri et par l’arnaque criminelle organisée par la pègre de Faure Gnassingbé à travers la hausse injustifiée du prix des produits pétroliers.

Cette information très capitale porte sur l’accroissement en effectifs du déploiement des Militaires togolais à l’étranger dans le cadre des missions de Maintien de la Paix sous le drapeau de l’ONU.

Le Togo n’est pas certes le seul pays qui déploie ses Militaires sous le drapeau de l’ONU, mais le zèle maladif du régime héréditaire de Gnassingbé-père-et-fils à intensifier sa participation militaire dans des conflits internes au sein des États (contrairement à l’esprit initial de la Charte de l’ONU qui avait préconisé ces missions plutôt pour la résolution des conflits entre deux ou plusieurs États!) permet de soupçonner légitimement la poursuite d’intérêts égoïstes et privés au-dessus des intérêts nationaux et au-dessus des intérêts supra-nationaux, au-dessus du Bien-être de la très grande majorité des Militaires togolais et au-dessus d’une véritable Politique de Défense et de Sécurité dans l’intérêt des populations togolaises.

La description élogieuse de « Maintien de la Paix » attribuée à ce déploiement des Militaires togolais cache malheureusement non seulement la complexité de la problématique de l’emprise de la Bourgeoisie Militaire sur la vie socio-politique et socio-économique du Togo depuis plus de 50 ans, mais elle cache aussi d’amères vérités sur de graves préjudices inavoués qui sont causés aussi bien aux Militaires togolais qu’à l’État togolais à travers ces opérations militaires extérieures.

Cette complexité de la problématique de l’emprise de la Bourgeoisie Militaire sur la vie socio-politique et socio-économique des Togolaises et des Togolais depuis des décennies est ce qui est désigné avec le terme d’«Échelle de l’Oppression» par de nombreux Analystes en Sociologie politique, comme la figure ci-après en donne une illustration:

Crédit : K.K.F

L’Échelle de l’Oppression illustre les structures et les niveaux sociaux de domination endogènes et exogènes par lesquelles les Militaires togolais pris individuellement ou collectivement peuvent être considérés à tort ou à raison comme auteurs ou comme victimes de tout un système d’escroquerie, de spoliation et de paupérisation endémique au seul profit personnel et prioritaire de Gnassingbé-père-et-fils et au seul profit d’une oligarchie locale et étrangère prédatrice liée à ce clan mafieux par des intérêts économiques, politiques ou autres.

Quant aux amères vérités sur les graves préjudices causés à travers ces déploiements de Militaires togolais à l’étranger, elles concernent l’instrumentalisation hautement dangereuse et très voilée des pauvres Militaires togolais de la Basse Armée à des fins purement commerciales et exclusivement privées!

En effet, beaucoup de Togolaises et de Togolais limitent très souvent leur observation critique sur les Forces Armées Togolaises au phénomène tribal qui caractérise son fonctionnement et le mode de recrutement du Personnel militaire.

Ce qui échappe très souvent à une grande majorité d’observateurs est que feu Eyadéma Gnassingbé a habilement réussi à faire discrètement des Forces Armées Togolaises une épicerie militaro-mafieuse quasi-privée constituant un précieux réservoir de la Chair à canon qui est servilement corvéable à merci pour un bol de riz et qu’on peut exploiter servilement dans le cadre des opérations de déstabilisation néo-impérialistes françaises en Afrique depuis les années 1970.

Cet immense réservoir de la Chair à canon est donc utilisé à la fois comme un épouvantail au niveau national pour écraser toute velléité contestataire au sein de la pauvre population togolaise étouffée et comme une machine politico-militaire au service de l’impérialisme prédateur français à travers toute l’Afrique néocoloniale francophone.

Le rôle de tête de pont assumé par cette machine politico-militaire des Gnassingbé à travers toute l’Afrique néocoloniale francophone au profit de l’impérialisme français est d’ailleurs concrétisé jusqu’aujourd’hui par le choix du TOGO comme lieu des concours de recrutement pour les armées néocoloniales de tous les autres pays francophones de l’UEMOA (Afrique occidentale francophone) et de la CEMAC (Afrique centrale francophone

C’est donc dans cette double optique que feu Eyadema Gnassingbé et un cercle très restreint d’Officiers mafieux soudés à lui à travers un pacte diabolique de solidarité égoïste dans le mal ont conçu leur cynique stratégie de pompier-pyromane en mettant en place leur prétendue « politique de médiation » et de « maintien de la paix » dès 1972 dans des conflits néo-impérialistes occidentaux qu’ils contribuent eux-mêmes à provoquer ou à entretenir en Afrique pour ensuite faire déployer des Militaires togolais dans ces zones de conflits hors du TOGO.

Le violent régime d’Eyadema Gnassingbé transforma ainsi le petit TOGO d’à peine 6,5 millions d’habitants vivant sur une superficie de 56600 kilomètres carrés en l’un des pays les plus militarisés au monde avec un effectif militaire actuel de 13672 hommes, à côté du GHANA voisin ayant un effectif militaire de 7120 hommes seulement sur une population totale de plus de 27, 2 millions d’habitants vivant sur une superficie de 238600 kilomètres carrés!

Les innombrables « missions de bons offices »(sic) et autres « accords de paix » (sic) chapeautés par le violent tyran défunt depuis la guerre entre le Tchad et la Libye et depuis la guerre civile tchadienne dans les années 1980 s’inscrivent donc dans la logique de cette politique de militarisation à outrance du TOGO depuis les années 1970.

Sur le plan logistique, cette politique de militarisation excessive s’est traduite par l’acquisition hétéroclite, superflue et onéreuse de matériels de guerre (d’ailleurs obsolètes le plus souvent) constituant un lourd fardeau pour le budget national au détriment de la Santé publique, de l’Instruction publique et des Infrastructures de base.

Le tableau suivant dresse un aperçu (non exhaustif) des équipements très coûteux (en acquisition et en maintenance) de l’Armée de l’Air togolaise et de l’Armée de Terre togolaise :

Togo : Le Juteux Commerce de la Chair à canon togolaise sous Gnassingbé-père et Gnassingbé-fils !
Crédit : K.K.F

La Marine de Guerre togolaise quant à elle, récente et de taille très modeste, ne dispose que de 2 embarcations de type « Defender » et de 3 Patrouilleurs de type « P763 », « P762 » et « P761 » que sont « Agou », « Le Mono » et « Le Kara » qui ne constituent même pas en réalité l’équipement adéquat pour assurer efficacement la Sécurité maritime pour laquelle le régime héréditaire et anachronique de Faure GNASSINGBÉ a récemment dilapidé des dizaines de milliards dans une kermesse internationale insipide et inutile à Lomé.

En faisant une petite comparaison minutieuse avec les Forces Armées Ghanéennes et avec les Forces Armées Béninoises, on peut affirmer sans trop se tromper que le régime archaïque des GNASSINGBÉ s’adonne simplement à la course vers la Quantité hétéroclite et mal gérée là où les voisins de l’Est (le Bénin) et de l’Ouest (le Ghana) misent plutôt sur la Qualité, sur l’Efficacité et sur la Dextérité

Et face à cette situation de sur-militarisation frappante du TOGO à travers de l’Armée de Terre et à travers l’Armée de l’Air du point de vue des effectifs et des équipements, on peut affirmer qu’il est curieux de constater depuis 2010 la recrudescence très inquiétante des violentes agressions avec des armes de guerre contre les malheureux commerçants aussi bien sur les routes togolaises qu’à l’aéroport de Lomé et contre les banques de Lomé sans que toute cette armada de Faure Gnassingbé n’ait jamais pu intervenir efficacement pour assurer la Sécurité des biens et des personnes!

C’est donc avec une telle Armée pléthorique, équipée de façon hétéroclite et formée de façon médiocre pour servir simplement comme un vulgaire épouvantail chaotique contre la pauvre population togolaise pacifique que le régime archaïque de GNASSINGBÉ-père et de GNASSINGBÉ-fils se lance dans des opérations mercantilistes à l’étranger à travers les missions de Maintien de la Paix.

Un aperçu général des importantes missions très lucratives de Maintien de la Paix assumées au profit prioritaire du régime des GNASSINGBÉ par les Militaires togolais à l’étranger sous la bannière de l’ONU et des autres Organisations internationales depuis 1981 est dressé par le tableau suivant:

Togo : Le Juteux Commerce de la Chair à canon togolaise sous Gnassingbé-père et Gnassingbé-fils !
Crédit : K.K.F.

Dans le cadre de ces missions de Maintien de la Paix, la caste d’Officiers minoritaires corrompus formant la Bourgeoisie Militaire et soutenus par des barons civils très minoritaires du régime archaïque des GNASSINGBÉ s’enrichissent lourdement de façon illicite mais ostentatoire sur le dos des pauvres Militaires togolais de la Basse Armée à travers la pratique éhontée de surfacturation exorbitante des achats, à travers le détournement rocambolesque des produits pharmaceutiques et vivriers destinés aux Soldats en mission, à travers la vente illégale de matériels de guerre aux différentes factions en conflit sur le champ des opérations de Maintien de Paix, mais surtout à travers un détournement éhonté de près des deux tiers (2/3) des Soldes versées par l’ONU aux Soldats togolais qui partent mettre leur Vie précieuse en danger dans ces missions!

Sur les 1332 Dollars US (soit 813000 FCFA) versés mensuellement par l’ONU à chacun des 1657 Soldats togolais actuellement engagés dans ces missions de Maintien de la Paix à l’étranger, le pauvre Soldat togolais en mission ne perçoit que 450 Dollars US de ses Supérieurs hiérarchiques (soit 274000 FCFA seulement), tandis que les Soldats des autres Armées participant également aux mêmes opérations extérieures perçoivent l’intégralité de leurs émoluments!

Le petit cercle très fermé de la Bourgeoisie Militaire corrompue soudée autour de GNASSINGBÉ-père-et-fils à travers un pacte diabolique de solidarité dans le mal a mis en place un système rôdé de faux frais inventés de toutes pièces pour justifier cette ponction malhonnête de 549000 FCFA par Soldat opérée chaque mois sur la Solde de leurs subalternes qui sont d’ailleurs sommés de se contenter en silence des miettes qu’on leur remet au risque d’être emprisonné ou radié carrément de l’Armée!

Tout lecteur attentif peut constater que les 1657 Soldats togolais actuellement en mission de Maintien de la Paix à l’étranger rapportent par mois à Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBÉ et à sa clique d’Officiers corrompus la coquette somme de 909 693 000 Francs CFA (neuf cent neuf millions six-cents quatre-vingt-treize mille Francs CFA!) de façon malhonnête comme Bénéfice net sur le dos des pauvres Soldats togolais en mission!

Si l’on ajoute à ce Bénéfice net et gratuit la rente très lucrative provenant de la vente criminelle et illégale de matériels de guerre (aéronefs, véhicules, armes et munitions)[8], de la vente des produits vivriers détournés et de la vente des produits pharmaceutiques détournés, on peut aisément comprendre à quel point l’épicerie militaire togolaise quasi-privée est très rentable et très lucrative pour Faure Essozimna Kodzo GNASSINGBÉ et pour cette poignée d’Officiers corrompus sans que cette industrie militaire ne soit dans la production de matériel de guerre. Ces derniers ont donc formé au sein des Forces Armées Togolaises des clans dévoués à chacun d’eux et agissant tantôt comme des concurrents entre eux, tantôt comme des collaborateurs circonstanciels.

On peut comprendre donc pourquoi cette caste mafieuse d’Officiers corrompus intimide la quasi-totalité des Militaires de ne jamais voter contre Faure GNASSINGBÉ pour mettre fin à son régime de prédation et de destruction cynique. Dans le pire des cas, ces Officiers sans scrupules votent carrément eux-mêmes à la place de ces Militaires à travers l’astuce très bien connu des urnes doubles (bourrage secret d’une urne-doublon au nom des Militaires pour remplacer l’urne officielle par celle-ci durant le ramassage des urnes pour les décomptes). On comprend à présent pourquoi le nombre des votants dans les garnisons togolaises est toujours presque le double du nombre des inscrits sur les listes électorales durant toutes les dernières consultations électorales. L’opération de charme entreprise par Faure Gnassingbé depuis 2010 à travers une campagne médiatique chaotique autour de prétendus « Statuts » des Forces Armées Togolaises, à travers ses tournées médiatisées dans les garnisons et à travers la création d’un site internet peu informatif sous le lien www.defense. gouv.tg pour un Ministère de la Défense qui n’est même pas officiellement occupé par un Ministre de la Défense illustre à suffisance que le TOGO sous Gnassingbé-père-et-fils depuis 50 ans n’a jamais connu une véritable Politique de Défense et de Sécurité conçue de façon méthodique et cohérente pour défendre valablement les intérêts nationaux.

C’est donc cette absence de cadre juridique et institutionnel adéquat qui permet aux Forces Armées Togolaises d’exister vis-à-vis de l’extérieur comme une Institution de l’État togolais qui mériterait à ce titre un respect dû à une Institution d’État, mais qui lui permet en même temps de fonctionner de façon archaïque de l’intérieur à la fois comme une vulgaire épicerie familiale archaïque pour l’enrichissement privé et illicite, comme un vulgaire épouvantail d’oppression envers la pauvre population et comme un piètre instrument anti-démocratique de conservation du Pouvoir d’État entre les mains de Gnassingbé-père-et-fils depuis 50 ans.

En tant qu’un vulgaire instrument archaïque d’oppression et de conservation du Pouvoir d’État violemment usurpé, les Forces Armées Togolaises sont malheureusement ravalées au rang d’une vulgaire entreprise privée de métayage entre les mains de Faure GNASSINGBE et d’une très petite poignée d’Officiers généraux et d’Officiers supérieurs qui lui sont liés par parenté, par mariage, par intérêts économiques ou par intérêts alimentaires égoïstes.

Le gros lot des Militaires togolais constituant la Basse Armée ne sont donc que de pauvres métayers corvéables à merci au sein de cette entreprise clanique et archaïque de métayage pour servir comme de vulgaires supplétifs au profit de l’Armée française dans ses violentes campagnes de prédation impérialistes et néocoloniales en Afrique francophone.

Les Droits les plus élémentaires de cette très grande majorité que sont ces « métayers militaires modernes » demeurent systématiquement bafoués sans qu’ils n’aient le courage d’homme de les revendiquer légitimement.

Le premier problème chez ces « métayers militaires modernes » grossièrement spoliés dans leurs Droits vient du fait qu’ils ne connaissent même pas très souvent leurs Droits fondamentaux et élémentaires en tant qu’un Être Humain, puis en tant que Citoyen, et enfin en tant que Militaire.

Leur deuxième problème est lié au fait que les prétendus « Statuts » récemment élaborés et tant vantés par Faure GNASSINGBE et par ses thuriféraires alimentaires n’existent que sur le papier et non pas dans la pratique.

Leur troisième problème est la quasi-inexistence d’un Tribunal militaire sérieux et impartial qui pourrait éventuellement examiner avec objectivité leurs requêtes.

Leur quatrième problème vient de l’intense pression psychologique qu’ils subissent à travers les liens ethniques et tribaux en cas de toute velléité de revendication d’un Droit légitime.

Face à cette situation évidente de Déni des Droits légitimes les plus élémentaires au Militaire togolais de la Basse Armée, il est regrettable de constater que ces victimes ne font rien elles-mêmes en direction du régime mafieux et héréditaire de Faure Gnassingbé qui bafoue allègrement leurs Droits tout en se vautrant dans une opulence insolente sous leur nez et à leur barbe! Plus pathétique encore est le fait que ces Militaires togolais victimes de cette spoliation esclavagiste indicible se trompent souvent d’adversaire et préfèrent déverser leur hargne sur la pauvre population civile qu’ils considèrent à tort comme leur souffre-douleur, au lieu de comprendre s’ils subissent les mêmes affres et la même paupérisation cynique que cette pauvre population pacifique!

S’il est vrai de Faure Gnassingbé reste le premier parrain et bénéficiaire de cette épicerie militaire archaïque de métayage, il ne demeure pas lui-même moins esclave et otage de ceux-là même qui constituent les piliers incontournables de cette machinerie politico-militaire mortifère et auto-destructrice:

  • Faure Gnassingbé  en vrai otage du système démoniaque est incapable de prendre de façon autonome des décisions et des sanctions importantes à l’encontre de certains Officiers « intouchables » et hautement boulimiques au sein du sérail très restreint du système de prédation nationale sans craindre de faire effondrer toute l’entreprise mafieuse ou sans craindre d’être violemment évincé par un Coup d’État militaire!
  • Faure Gnassingbé en vrai otage du système démoniaque est incapable de se soustraire des directives et des injonctions venant de ses parrains mafieux français sans craindre de faire effondrer toute l’entreprise mafieuse ou sans craindre d’être violemment évincé par un Coup d’État militaire.

Si l’on ajoute à ces deux pesanteurs internes de ce système militaro-clanique et mercantiliste les pressions intenses venant des milieux d’affaires civils togolais et étrangers qui soutiennent le régime moribond de Faure Gnassingbé en échange d’une couverture pour leurs activités mafieuses, on peut aisément comprendre à quel point le Haut Commandement militaire togolais constitue un milieu socio-professionnel ténébreux où des groupes d’intérêts aussi malsains que nuisibles s’entre-choquent violemment pour avoir chacun sa part du gâteau au grand détriment de l’Intérêt National!

Le pauvre Militaire togolais employé dans une telle épicerie archaïque et clanique ne peut que rêver de bonnes conditions de travail et de vie aussi bien pour lui-même que pour sa petite famille.

Il ne peut qu’envier le Militaire ghanéen voisin dont l’Institution Militaire très respectable aussi bien par la Population ghanéenne que par les Nations étrangères jouit d’une autonomie de production et d’une bonne gestion qui sont hautement enviables:

  • Les Forces Armées Ghanéennes composées de 7’200 hommes seulement disposent de leur propre Banque dont les Actionnaires et les Employés sont le Personnel Militaire à 70% !
  • Elles disposent de leurs propres plantations de production agricole et de leur propre réseau de distribution de produits alimentaires qui n’a rien à voir avec le truc archaïque, clientéliste et corrompu dénommé GAFAT (Groupement d’Achat des Forces Armées Togolaises).
  • Elles ont leurs propres Laboratoires de Recherches et leur propre Société de Fabrication et d’Assemblage du Matériel militaire dénommée « Defence Industry Holding Company » pour la production ou l’assemblage des Armes, des Munitions, des Véhicules, des Accessoires militaires, de l’Habillement etc.)
  • Elles mettent des logements décents et économiquement supportables à la disposition du Personnel militaire.
  • Elles disposent à Accra de leur propre Centre Hospitalier Universitaire Militaire de 500 lits (voir l’image ci-après) dont le Personnel est à la fois civil et militaire. Ce Centre Hospitalier qui n’a rien à voir avec la crasseuse cabane moyenâgeuse togolaise dénommée « pavillon militaire » dans un petit coin perdu au CHU totalement délabré de Tokoin soigne les Patients aussi bien militaires que civils et contribue activement à la Recherche scientifique dans le domaine médical.

Togo : Le Juteux Commerce de la Chair à canon togolaise sous Gnassingbé-père et Gnassingbé-fils !
Centre Hospitalier Universitaire Militaire de 500 lits de l’armée ghanéenne, Accra, Ghana | Archives

Les Forces Armées Ghanéennes ont pu accomplir toutes ses réalisations parce que le pays est doté d’une Politique de Défense et de Sécurité clairement définie et scrupuleusement implémentée, et parce que cette Politique de Défense et de Sécurité est observée aussi bien par les gouvernements successifs que par tout Militaire ghanéen ordinaire qui connaît très bien ses Devoirs tout comme ses Droits légitimes et peut vaillamment les revendiquer en cas de besoin.

La voie appropriée pour le Personnel militaire de la Basse Armée togolaise foncièrement spolié dans ses Droits les plus élémentaires et les plus fondamentaux est de s’organiser aussi en tant que groupes de citoyens mécontents aux côtés des autres groupes de citoyens civils mécontents pour:

  • exiger et obtenir une rapide amélioration de leurs conditions de vie et de travail (en matière de logement décent, de salaire convenable, d’accès aux soins médicaux, de formation professionnelle pour la réinsertion dans la vie civile, etc.)
  • exiger et obtenir la définition d’une véritable Politique nationale de Défense et de Sécurité axée sur une Doctrine militaire cohérente propre à la Nation Togolaise et allant naturellement au-delà du maquillage cosmétique incongru pompeusement dénommé « Statuts » des Forces Armées Togolaises.

Un groupe de mécontents n’a rien à voir avec la horde actuelle d’opportunistes politiciens alimentaires qui battent chaotiquement le pavé depuis 2010 comme des enfants de coeur vers la plage de Lomé ou vers les bidonvilles d’ «Akassimé» ou d’Agoè-Zongo, tout en sachant que l’Auteur principal des multiples malheurs lancinants du TOGO, de la misère endémique des Populations togolaises et de la destruction inquiétante de la Nation Togolaise se trouve plutôt au Palais de la Présidence de la République en bordure de la mer et à côté de l’Université de Lomé!

Cette horde de politiciens alimentaires inutilement bruyants qui servent plutôt de béquilles au régime moribond de Faure Gnassingbé à travers leur participation négociée à des simulacres d’élections frauduleuses ne peut jamais être parmi les vrais mécontents, puisqu’ils tirent leurs avantages financiers du statu-quo chaotique et de leurs accointances malsaines avec les milieux d’affaires proches du régime de Faure Gnassingbé!

Un groupe de mécontents n’a rien à voir avec des fatalistes déboussolés qui vont faire des génuflexions stupides devant de prétendus « pasteurs » pour prier un « Jésus » mythique et hypothétique ou un prétendu « dieu d’Israël » imaginaire de venir les délivrer des griffes de Faure GNASSINGBÉ et les membres clairement identifiables de sa mafia qui pavanent à longueur de journée sous leur nez et sous leur barbe!

Un groupe de mécontents n’a rien à voir avec des cyber-activistes anonymes qui s’agitent frénétiquement dans des polémiques cybernétiques chaotiques à longueur d’années sans être capables de participer à des actions citoyennes collectives à visage découvert ou d’entreprendre des actions énergétiques et méthodiques à titre individuel après avoir pris conscience de leur situation de spoliés.

Un véritable groupe de mécontents est composé de Citoyennes et de Citoyens venus d’horizons divers et ayant clairement identifié que leurs différents et multiples Droits légitimes sont bafoués individuellement ou collectivement par un individu clairement identifiable ou par un groupe d’individus clairement identifiables dont ils doivent exiger par tous les moyens des réparations ou exiger simplement la fin immédiate de la violation de ces Droits individuels et collectifs en mettant le ou les fautifs hors d’état de nuire!

Les anciens rebelles ivoiriens ayant porté le médiocre imposteur Alassane Ouattara au pouvoir par les armes pour être déversés dans l’Armée ivoirienne ont récemment démontré comment un groupe de militaires spoliés et floués sait réclamer à leur manière leurs Droits bafoués et c’est surprenant que les Militaires togolais soient incapables de s’inspirer de cet exemple récent.

Les Militaires togolais de la Basse Armée auront gravement tort de ne pas avoir tiré la bonne leçon de cet exemple ivoirien récent pour ne plus demeurer les éternels dindons de la farce du violent régime de Faure Gnassingé et de ses médiocres thuriféraires alimentaires.

Dans le cas togolais qui préoccupe ici, il est question de mettre Faure Gnassingé et sa mafia hors d’état de nuire par tous les moyens civils et militaires afin d’arrêter l’hémorragie collective et la descente aux enfers de la Nation Togolaise.

L’expérience a prouvé sous d’autres cieux que l’on ne peut évincer un régime mafieux, prédateur et liberticide comme celui de Faure Gnassingé que de trois manières:

  • soit à travers une Dynamique de l’implosion lorsque les conflits d’intérêts internes entre les différents groupes composant ou soutenant le régime oppressif sont exacerbés, n’offrent plus de chance d’une conciliations entre les différentes factions et conduisent ces différentes factions à s’entre-déchirer, au grand bonheur de la population tenue à l’écart;
  • soit à travers une Dynamique d’assaut multilatéral venant de l’extérieur du système lorsqu’un groupe de mécontents (militaires et civils) connaissant plus ou moins bien le fonctionnement interne du régime oppressif lui donne un coup d’assaut violent et inattendu appuyé par un soutien populaire et massif et par un relais médiatique à l’échelle internationale. ou
  • soit encore par la combinaison des deux premières Dynamiques, en ayant la sagesse nécessaire de surmonter les méfiances en vue d’intégrer intelligemment les dissidents du régime dans le groupe des mécontents.

La prise de conscience de la Basse Armée togolaise de sa condition de spoliée et sa mobilisation nécessaire en tant que groupe de mécontents peuvent non seulement déclencher une amélioration rapide des conditions de travail et de vie des Militaires de cette catégorie, mais peuvent également conduire enfin vers la définition d’une véritable Politique de Défense et de Sécurité au Togo.

De mémoire d’homme, on n’a jamais entendu parler au Togo des activités laborieuses d’une Commission de Défense et de Sécurité au sein de l’Assemblée Nationale togolaise qui serait chargée de réfléchir sérieusement sur les questions de Défense et de Sécurité, sur la mobilisation des ressources (matérielles et humaines) nécessaires à cette fin, sur le bien-fondé de telle ou telle orientation en matière militaire et sécuritaire.

De mémoire d’homme, on n’a jamais vu ou entendu au TOGO un Ministre de la Défense venir défendre devant les Députés togolais ou devant les Médias le bien-fondé de l’engagement des Militaires togolais dans telle ou telle opération extérieure au prix de la Vie de ces derniers!

De mémoire d’homme, on n’a jamais entendu parler au TOGO de l’existence d’un Conseil National de la Défense et de la Sécurité (comprenant des membres du Haut Commandement militaire, de la Commission parlementaire de Défense et de Sécurité, des Services de Renseignements militaires, des Services de Renseignements généraux, de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale entre autres) dont la mission doit consister à assister et à aider l’Exécutif (le Gouvernement) à accomplir efficacement ses tâches dans le domaine militaire et sécuritaire au profit de l’ensemble de la Nation Togolaise!

Les questions concernant la Défense et la Sécurité au Togo sous Faure Gnassingbé relèvent donc simplement du domaine du mercantilisme de bas étage, de l’inconscience et d’une piètre navigation à vue, au grand mépris de la Vie précieuse des Militaires de la Basse Armée et au grand mépris de l’intégrité physique des personnes et des biens.

Le Bas Peuple et la Basse Armée auront gravement tort de ne pas se mettre en ébullition de façon concomitante ou conjuguée au Togo pour faire effondrer irrémédiablement l’Échelle de l’Oppression du violent régime saprophyte de Faure Gnassingbé en rompant définitivement avec la mentalité morbide de servitude volontaire pour ne plus servir de socle à cette funeste Échelle de l’Oppression.

Et la Diaspora Togolaise combattante et pro-active aura gravement tort de ne pas appuyer massivement l’ébullition libératrice et émancipatrice du Bas Peuple et de la Basse Armée en lutte contre le régime prédateur de Faure Gnassingbé et de ses suppôts au Togo et hors du Togo.

K. Koffi Folikpo
Lenzburg, Suisse
[email protected]
https://independent.academia.edu/KofiFolikpo

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