Togo : Le convoi de Pascal Bodjona bloqué à Kara par des gendarmes cagoulés et lourdement armés.

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L’ex-ministre d’Etat, ministre de l’administration Territoriale et des Collectivités Locales, porte parole du gouvernement, Pascal Akoussoulèlou Bodjona continue de troubler le sommeil du pouvoir de Faure Gnassingbé, son ex-bras droit.

Togo : Le convoi de Pascal Bodjona bloqué à Kara par des gendarmes cagoulés et lourdement armés.

Après être embastillé dans une rocambolesque affaire dite d’« escroquerie internationale », emprisonné pendant des mois, la libération de Pascal Bodjona ne requiert pas l’assentiment des caciques du pouvoir qui cherchent toujours à lui créer d’autres ennuies.

Selon certaines indiscrétions, un plan serait en préparation pour le mettre de nouveau en prison. Et selon les mêmes sources tout ne se passe sans que le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé ne soit informé.

Hier mercredi 22 mars 2017 alors que Pascal Bodjona se rendait dans son village à Kouméa dans la Kozah pour prendre part à la commémoration du sixième anniversaire du décès de son papa, Antoine Bodjona, un des bras droits de Gilchrist Olympio, militant convaincu des temps forts de l’Union des Forces de Changement (UFC), le convoi qui l’accompagnait venant de Lomé, rejoint à l’entrée de la ville de Kara par un impressionnant cortège de Zémidjans venus pour l’accueillir.

Selon des témoins, à l’entrée de la ville de Kara, les corps habillés les ont bloqués sur la nationale N°1 pendant près d’une heure de temps à la hauteur de la Gendarmerie de cette localité.

La tension est montée d’un camp et les Zémidjans ont commencé par s’opposer. Les affrontements étaient perceptibles entre les hommes habillés puissamment armés en cagoule qui menaçaient de fusiller la foule si celle-ci tentait d’aller à l’encontre des ordres qu’ils auraient reçus.

Il a fallu que l’ex-ministre, Pascal Akoussoulèlou Bodjona descende la vitre de son véhicule de commandement pour protester devant un Officier sur les lieux qui laissera entendre qu’ils n’en sont pour rien et qu’ils auraient reçu des ordres de leurs supérieurs hiérarchiques.

Durant des minutes, les corps habillés n’ont cessé de passer de coups de fils avant que la voie ne soit la libérée.

On signale par ailleurs qu’après cet incident les esprits sont toujours chauffés à Kara notamment dans le canton de Kouméa. Bon nombre de jeunes sont contre cette pratique du pouvoir dans cette localité où Faure Gnassingbé et sa bande considèrent comme leur fief.

Source : Justin Anani, Togovisions

27Avril.com