Réformes : L’ANC demande l’aide des chefs d’État de la CEDEAO 1 juin 2017

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Réformes : L’ANC demande l’aide des chefs d’État de la CEDEAO                                                                             1 juin 2017
Patrick LAWSON-BANKU, Vice-Président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC)

Par Serge Lemask
Les manigances de Rpt-Unir pour éviter les réformes politiques au Togo ne semblent pas décourager l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC). Le parti « orange » est plutôt décidé à assumer sa propre révolte mais compte sur le soutien des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Dans un courrier en date du 31 mai et signé par son premier vice-président, Patrick Lawson, l’ANC demande aux chefs d’État de la CEDEAO, de faire pression sur Faure Gnassingbé, afin qu’il mette en œuvre les réformes politiques au Togo. L’ANC estime que la désignation à la tête de la CEDEAO, d’un Chef d’État, (Faure Gnassingbé, Ndlr), coutumier des coups de force de tout genre et de surcroît réfractaire à toute réforme politique et électorale risque de discréditer l’ensemble de la Communauté.

Lire l’intégralité du courrier :

L’ANC en appelle aux Chefs d’Etat de la CEDEAO pour amener Faure Gnassingbé à réaliser les réformes politiques au Togo

Le dimanche 04 juin 2017, à l’issue du sommet de la CEDEAO qui se tiendra à Monrovia (République du Libéria), les Chefs d’Etat devront désigner leur homologue togolais, Faure Gnassingbé, comme Président en exercice de l’organisation sous régionale.

L’ANC s’interroge sur le sort des avancées démocratiques à l’ordre du jour de la Communauté, notamment, la limitation du mandat présidentiel dans les pays de la sous-région, acceptée aujourd’hui par tous les Chefs d’Etat de la CEDEAO, à l’exception de Faure Gnassingbé qui, seul, refuse obstinément cette avancée.

La construction d’une CEDEAO des peuples, si chère aux Etats de notre sous-région, exige que la présidence en exercice de la Communauté soit confiée à des Chefs d’Etat bien élus qui assurent un leadership déterminé et résolument acquis aux valeurs fondamentales de démocratie, d’Etat de droit et de bonne gouvernance.

L’ANC estime que la désignation à la tête de la Communauté, d’un Chef d’Etat, coutumier des coups de force de tout genre et de surcroît réfractaire à toute réforme politique et électorale devant favoriser la promotion de telles valeurs, est un danger pour la poursuite des efforts de démocratisation des pays membres et risque de discréditer l’ensemble de la Communauté.

Prenant la pleine mesure de cette situation, l’ANC appelle solennellement les Chefs d’Etat de la CEDEAO à user de leur influence pour amener Faure Gnassingbé à s’inscrire dans la dynamique de la CEDEAO des peuples, en respectant son engagement de mettre en œuvre dans son propre pays, les réformes politiques et électorales prescrites par l’Accord Politique Global (APG), notamment, la limitation du mandat présidentiel et le mode de scrutin à deux tours.

Fait à Lomé, le 31 mai 2017

Pour le Bureau National
Le Vice-Président
Signé
Patrick LAWSON-BANKU

Togo-Online.co.uk