Processus de Réconciliation: la colère des Togolais sur la radio du monde

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Dans l’émission Appels sur l’actualité, l’animateur Juan Gomez a éprouvé un mal fou à faire valoir la pluralité d’opinions. Il n’y en avait presque pas. Dans l’émission interactive animée sur la Radio France Internationale, la quasi-totalité des appels n’ont pas vendu cher le processus de réconciliation, encore moins les cérémonies de «purification » du Togo organisées par le gouvernement.

« Mascarade, mauvaise foi, folklore sous les tropiques, fuite en avant, promotion de l’impunité, gaspillage du temps et des ressources… »Ce n’est pas les mots qui ont manqués. C’était un vrai miroir pour le HCRRUN et le gouvernement d’appréhender l’appréciation faite des populations sur leurs méthodes de réconciliation.

En fait, ce n’est pas le processus en lui-même qui est remis en cause. Plutôt la manière de la faire.

Quelques réactions !
« On parle de réconciliation alors que ceux qui nous ont massacré et assassiné en 2005 sont tous décorés par la famille Gnassingbé. La vraie réconciliation se fera après le pouvoir de la famille Gnassingbé. Pour le moment, ce gouvernement joue de la comédie…

De quelle réconciliation parle-t-on? Il est temps que le régime RPT/UNIR comprenne qu’il ne peut pas éternellement user de subterfuges et du dilatoire pour maintenir le peuple togolais dans la misère au profit d’un groupuscule d’individus véreux qui n’ont pas de cœur. Le peuple est conscient que c’est du saupoudrage. Seule l’alternance peut réconcilier le peuple togolais.»

Processus de Réconciliation: la colère des Togolais sur la radio du monde

Le major kouloug celui même cité dans nombreux de rapport d’enquêtes sur les atrocités d’Atakpame, centre du Togo a été récemment décoré en légion d’honneur par ce régime et on nous parle de purification et réconciliation? Certes ils feront leur réconciliation aujourd’hui et nous ferons la nôtre sûrement un jour.»

Ce Tollé de contestations est pratiquement le même partout dans le pays. Pour les analystes avertis, la justice transitionnelle requiert des éléments de base à savoir : le droit des victimes à la vérité, le doit à la justice et surtout la garantie de non répétition. Un ensemble de faits qui n’existent nulle part dans le processus de réconciliation tel que mené par le gouvernement.

Jusque-là, le gouvernement est ferme sur sa position, ses méthodes!

A. Lemou

www.icilome.com