L’Inam se fait connaître des populations

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La célébration des cinq années d’existence de l’Institut National pour l’Assurance Maladie se poursuit. Après le lancement de l’application mobile, place est faite depuis hier aux journées portes ouvertes qui prendront fin demain. Pendant trois jours, assurés et non assurés pourront avoir plus d’information sur les activités de l’Institut National d’Assurance Maladie (Inam).

Une conférence-débat a eu lieu ce matin autour de 4 principaux thèmes à savoir : le rôle de l’Assurance Maladie dans le financement de la santé-inclusion du secteur informel, le rôle des mutuelles de santé dans la protection sociale des ménages – cas de la Mutuelle de Protection du Secteur Informel (Muprosi), la gestion du risque maladie : quelles solutions contre la fraude et les Tics au service de l’Assurance maladie.

« Les journées portes ouvertes s’intègrent parfaitement dans notre activité qui marquent les cinq années d’Inam. Nous avons saisi cette opportunité pour communiquer sur l’ensemble des actions et des questions sur lesquelles les différentes parties prenantes ont besoin d’être documentées», a laissé entendre Miriam Dossou DG de l’Inam, expliquant le bien fondé de ces JPO.

Concernant les thèmes de la conférence débat, les panélistes ont abordé plusieurs sujet.

Le rôle de l’Assurance Maladie dans le financement de la santé-inclusion du secteur informel

L’assurance a pour but de réduire au mieux le paiement direct pour les soins. Mais le couac dans l’assurance sociale (mise en place par l’Etat) en Afrique est que le secteur informel n’est pas couvert alors que la majorité de la population évolue dans ce secteur.

Cette situation est due, selon Hugues Tchibozo le panéliste, à la faiblesse des revenus de ce secteur, la difficulté de quantifier ses revenus pour lui demander une prime, les pesanteurs sociales, l’absence de culture de prévoyance, etc. Mais ces défis peuvent être relevés s’il y avait une obligation à tous à l’adhésion, ce que l’Etat devra s’organiser pour faire.

C’est là qu’intervient le rôle des mutuelles de santé pour la protection communautaire. La Mutuelle de Protection du Secteur Informel (Muprosi) en est une illustration. Créé depuis 2005 par l’extension de la Fédération Togolaise des Bois et de la Construction (FTBC), elle compte à ce jour 6068 bénéficiaires. Dans la mesure où l’assurance se fait par cotisation de chaque membre de la communauté, ces mutuelles arrivent par leur contribution à réduire les coûts des soins.

Autre thème abordé est le frein à la pérennisation de l’assurance maladie qui est la fraude. Des dépenses médicales non justifiés, la surfacturation etc. sont entre autres cas de fraude. C’est lorsque le médecin et le malade sont de connivence que la fraude devient dangereuse. Afin de freiner cette attitude qui a trop duré, il faudra une législation et veiller à son application avec des contrôles rigoureux.

Quant aux Technologies de l’Information et de la Communication, ils ne sont pas négligeables, surtout pour pendre en charge les 300 000 assurés dont le nombre ne cesse de grandir. Elles permettent une flexibilité, une facilité de traitement des dossiers, l’éviction de destinataire de prestations, etc.

Les différents stands sont ouverts et l’Inam reste à l’écoute des populations pour répondre à leur préoccupations.

Il faut préciser que l’Inam, depuis 2012, a 1065 centres de santé, 206 pharmacies, 33 établissements de lunetteries, plus de 6000 prescripteurs et 300 000 assurés.

Magnim

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