Le mandat social de Faure Gnassingbé très difficile à vivre

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Placé sous le mandat social, le troisième quinquennat (2015-2020) de Faure Gnassingbé est plus difficile à vivre. Rien que des décisions impopulaires qui enfoncent les Togolais dans l’indigence, la misère.

Réélu dans des conditions contestables en avril 2015, Faure Gnassingbé a placé son troisième mandat sous le sceau du social, du mieux-être, de meilleures conditions de vie. Sauf que dans les faits, aucun signe n’est visible.

Il est difficile de vivre dans le pays des Gnassingbé aujourd’hui. La majorité des populations, en dehors de la minorité au pouvoir et leurs courtisans, a un quotidien précaire. Presque tous les secteurs d’activités sont en crise. Depuis le début de la rentrée, le déroulement normal des cours est paralysé à cause des mouvements d’humeur des enseignants du primaire et du secondaire des établissements publics. Ces enseignants réclament de meilleures conditions de vie et de travail.

C’est dans cette condition déjà délétère que les autorités augmentent les prix des produits pétroliers. Depuis le début de l’année 2017, il y a déjà deux hausses sans justification convaincante.

En effet, le 27 janvier 2017, les prix ont été revus à la hausse. Le 28 février, une nouvelle augmentation de 43 à 48 F sur les différents produits pétroliers à la pompe.

Dans ce contexte, la vie des Togolais sera encore plus difficile qu’avant. Ils vont devoir dépenser plus pour leur alimentation, transport, … « Où est réellement la socialité proclamée de ce quinquennat ? La Cité Mokpokpo qui ne concerne que les fonctionnaires ? Et puis, ils sont combien par rapport au nombre total de travailleurs togolais qui ont besoin d’abris ?… », peste un citoyen dans les colonnes de Liberté de ce matin.

Un autre de s’indigner : « Depuis le début de ce 3è mandat de Faure Gnassingbé, prétendument social, ce gouvernement ne cesse de défier la patience des Togolais, par des réactions politiques alambiquées qui heurtent de front l’intérêt général. Cette vertu qu’a le Togolais de toujours supporter l’ingratitude, les incommodités politiques de ses représentants, sans jamais réagir utilement, commence par être une grande faiblesse ».

Au lendemain de la nouvelle augmentation, spontanément, il y a eu des manifestations au cours desquelles un manifestant a reçu une balle mortelle. Face aux attitudes des gouvernants, comme l’a dit Julien Torma, « Il n’y a que deux attitudes : se résigner ou se révolter ».

A.H.

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