Le juge Akakpovi Gamatho et sa cour jugent d’irrecevable le recours formulé par le groupe SUD MEDIA 07/03/2017

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Le juge Akakpovi Gamatho et sa cour jugent d’irrecevable le recours formulé par le groupe SUD MEDIA                                                                             07/03/2017

Par K. Monzonla

“Le recours du groupe Sud Média Sarl U est jugé irrecevable pour défaut d’intérêt à agir et défaut de qualité”. C’est ce qu’on peut retenir du cinéma organisé ce mardi 7 mars 2017, par la Chambre Administrative de la Cour Suprême, suite à sa saisine par le Groupe Sud Média à la suite du retrait des fréquences de ses organes à savoir LCF et City FM.

Coup de tonnerre dans le ciel de Lomé où paradoxalement à l’ouverture de l’audience, les juges ont estimé que sur la forme, la requête était recevable. Une surprise générale lorsque le président de la chambre administrative a annoncé que sur le fond, la requête n’est pas recevable. Ils estiment que le Groupe Sud Média représenté par Luc Abaki, son directeur actuel est différent du Groupe Sud Média Sarl U représenté par Pierrette Nasr épouse Bodjona. Une incongruité parfaite qui ne rassure nullement sur la crédibilité de la justice togolaise, ni sur son indépendance.

Dans sa plaidoirie, Me Abi Tchessa, avocat du Groupe Sud Média a estimé que l’évolution des noms des médias et des sociétés qui les gèrent ne pose aucun problème. Selon lui, “les noms des télévisions et ceux des sociétés qui les gère évoluent. La preuve Tv2 est créée sous le nom TV TG2. Cela ne pose aucun problème jusqu’à présent… Groupe Média Sud ou Sud Média c’est la même chose. C’est le contentieux administratif qui importe”.

La présence du médiateur de la République, Awa Nana-Daboya, également saisi dans ce dossier, n’a été qu’un temps perdu, doit-on dire.

Le 6 février dernier, un huissier commis par PITANG TCHALLA et le RPT/UNIR a déposé au siège du groupe, un courrier informant le groupe du retrait des fréquences médias des deux chaines LCF et CITY FM, un retrait que Pitang Tchalla et ses commanditaires motivent par le fait que les dossiers d’autorisation d’installation du Groupe SUD MEDIA seraient introuvables.

Faux rétorque Luc Abaki, Directeur général du groupe qui continue d’exhiber les documents officiels qui font le tour des réseaux sociaux. A partir d’une lettre de Zeus Aziadouvo, membre de la HAAC, l’on comprend qu’il s’agit d’un complot organisé pour régler des comptes à la famille Bodjona.

Suite à cette fermêture de LCF et City FM, 70 personnes sont au chômage. dans le chômage.

Faure dit, Pitang exécute , et la justice entérine ! Quel sort alors pour le groupe SUD MEDIA? C’est la question que l’on se pose. Mais connaissant l’ancien ministre Pascal Akoussoulèlou Bodjona, le feuilleton n’est pas à sa fin.

Togo-Online.co.uk