Le Haut Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (Hcrrun) a débuté depuis la semaine dernière sa tournée de sensibilisation sur le processus de réparation. La société civile, une composante non négligeable, qui a son mot à dire dans ce processus se dit écartée.
Pour Gnakou Ghislain, le Directeur Exécutif du Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (Cacit), « le Hcrrun aurait gagné en efficacité si elle avait associé dans ses démarches la société civile, parce que nous sommes au contact des populations tous les jours ».
« Là où je m’interroge, c’est qu’il y a plusieurs années de cela des gens sont en situation de vulnérabilité et vous allez leur dire que nous venons bientôt vous donnez de l’argent », a-t-il indiqué. Ce qui est trop mécanique.
Un travail devrait être fait en amont avec des médecins pour rassurer les victimes avant le partage de l’argent. C’est ce que Awa Nana et ses pairs ont manqué de faire, mais qui revêt un sens particulier.
Et de proposer : « Il serait bien que l’accompagnement médical qui était prévu au moins commence. C’est-à-dire que cette sensibilisation devrait être couplée de l’accompagnement médical ce qui sera plus facile ».
M E
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